<98>
 

zur Zeit keine friedliebende Sentiments, dahero dann alle Persuasiones vergeblich sein und Se. Königl. Majestät mithin nicht gemeinet wären, Sich davon weiter zu meliren und Sich von neuem zu einem Refus zu exponiren, obgleich Höchstdieselbe geneigt wären und ohnveränderlich geneiget bleiben würden, alles was Sie nur zum besten von Holland thun könnten, sehr gerne zu thun.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


1399. AU MARÉCHAL COMTE DE SECKENDORFF A FRANCFORT-SUR-LE-MAIN.

Potsdam, 20 avril 1744.

Monsieur. La lettre que vous m'avez écrite en date du 7 de ce mois, m'a été bien rendue, et je ne puis que vous remercier de la manière cordiale avec laquelle vous vous expliquez sur tous les points que je vous ai écrits dans ma précédente. Aussi continuerai-je de vous répondre de la même manière sur tous les points que vous me marquez dans votre lettre. Je ne saurais vous dire de quelle manière j'ai été réjoui, lorsque j'ai appris, par une lettre que le prince Guillaume de Hesse vient de m'écrire lui-même, qu'après être revenu des frayeurs qu'il a eues par rapport à l'Angleterre, il était à présent tout prêt à entrer dans des liaisons des plus étroites pour le soutien de l'Empire et de Sa Majesté Impériale. Et après des preuves si éclatantes que celles qu'il vient de donner, j'ai tout lieu de croire qu'il se rangera à présent tout-à-fait du bon côté.

Quant à l'article des convenances que le sieur de Klinggraeffen a demandées pour moi, je ne veux point ici entrer dans des détails làdessus, me remettant à ce sujet aux ordres que je viens de donner audit Klinggraeffen, qui sont tels que j'ai tout lieu de croire que Sa Majesté Impériale sera contente de ma modération et qu'elle se verra même par là prévenue à ce qu'elle peut désirer de moi. Tout ce dontj e veux vous prier à ce sujet, c'est de considérer mûrement la grandeur de l'entreprise, lorsque je me mêlerai à force ouverte du rétablissement des affaires de l'Empereur, les dépenses que je serai obligé de soutenir, avec les hasards et les risques infinis que je cours par des événements qui pourraient arriver ; et je suis persuadé alors de votre pénétration que vous trouverez vous-même que les convenances qu'on veut me faire, sont véritablement assez minces à proportion de tout ce que dessus.

Sur ce qui regarde l'article par rapport au plan d'opération, il faut que je vous dise que je souhaiterais de bon cœur d'être en état de commencer mes opérations avant le mois d'août ; mais, comme il y a des obstacles invincibles qui m'en empêchent, j'espère que vous vous contenterez de ce qui est possible. Vous savez, Monsieur, que dès le commencement que j'ai pris la résolution de prendre des mesures vi-