1327. AU MARÉCHAL COMTE DE SECKENDORFF A DRESDE.

Potsdam, 7 février 1744.

Monsieur. J'ai été charmé de voir tout ce que vous me mandez par la lettre du 1er de ce mois que je viens de recevoir de votre part, et j'attends votre arrivée chez moi, quand vous aurez fini à Dresde, afin de m'entretenir avec vous plus amplement sur tous ces sujets.

C'est avec bien de satisfaction que j'ai vu que la cour de Saxe témoigne d'avoir les mains libres à pouvoir renouveler aussi avec l'Empereur le traité de l'année 1732. Je serais fort d'avis que de la part de Sa Majesté Impériale on profitât de cette offre, quand même, entre nous dit, ce ne serait qu'un engagement d'ostentation. Cela ne laisserait pas de faire un bon effet pour l'Empereur parmi les États de l'Empire et empêcherait les ennemis de Sa Majesté Impériale de faire tout le mal qu'on doit naturellement attendre d'une liaison étroite entre le roi de Pologne et les cours contraires aux intérêts de l'Empereur. Je suis avec des sentiments d'estime, Monsieur, votre très affectionné ami

Federic.

Nach dem Concept.