1350. A LA PRINCESSE RÉGNANTE D'ANHALT-ZERBST A MOSCOU.

Potsdam, 29 février 1744.

Madame ma Cousine. J'ai eu le plaisir de recevoir la lettre que vous m'avez écrite avant votre départ de Pétersbourg, et je dois vous remercier, Madame, de toutes les choses obligeantes que vous dites sur mon sujet; je me tiens si assuré de votre amitié qu'il ne me reste que de vous prier d'être persuadée de mon juste retour et que, par le tendre intérêt que je prends à ce qui regarde vous et votre famille, je ne manquerai point de faire tout au monde pour soutenir nos arrangements et pour acheminer à une issue heureuse ce que nous avons commencé. Il me tarde à présent d'avoir bientôt des nouvelles agréables de votre heureuse arrivée auprès de Sa Majesté Impériale ; et en faisant des voeux pour votre prospérité, je suis avec toute l'estime et toute l'amitié possible, Madame ma Cousine, votre très bon cousin

Federic.

Il ne me reste, Madame, que de vous prier de vaincre la répugnance de votre fille pour la religion grecque, après quoi vous aurez couronné votre œuvre, vous priant d'être persuadée que mes voeux vous accompagnent dans tous vos pas.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.