1413. AU PRINCE GUILLAUME DE HESSE-CASSEL A CASSEL.

Charlottembourg, 30 avril 1744.

Monsieur mon Cousin. J'ai été extrêmement satisfait de la lettre que vous m'avez fait le plaisir de m'écrire, et du projet de traité que vous y avez joint. Comme tout ce qui regarde la maison de Hesse m'a toujours été si cher que mes propres intérêts, je me fais un plaisir de concourir à tout ce qui peut être de Ses véritables intérêts, et vous verrez par mes marginales sur le projet susmentionné la facilité avec laquelle je me prête à tout ce qui peut vous être avantageux. Pour cet effet, je joins mes ordres dans cette dépêche à mon envoyé de Klinggraeffen à la cour impériale, pour signer les articles dont vous conviendrez avec la France.

Dans ce temps de calamité où l'Empereur se trouve réduit, et dans son extrême besoin de bonnes troupes auxiliaires, il est à croire que la France, pour lui procurer un prompt soulagement, a donné des ordres à M. de Chavigny d'accélérer la jonction des troupes hessoises aux impériales. Cependant j'ai écrit en même temps au sieur de Klinggraeffen de faire des remontrances à M. de Chavigny sur ce sujet, quoiqu'à la vérité, mon Prince, vous ne deviez point ignorer que le but de cette alliance tend à la jonction des troupes hessoises aux impériales. Je vous prie de croire d'ailleurs que c'est avec la plus parfaite amitié et estime que je suis, Monsieur mon Cousin, votre bien bon et très fidèle cousin

Federic.

Nach dem Concept.