1474. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Potsdam, 21 juin 1744.

1° Hoffmann182-1 veut de l'argent pour rompre la Diète.

Réponse: Je crois que 8,000 écus en cas de nécessité doivent suffire.

2° Il veut de l'argent pour subsister.

Je crois que 1,000 écus du commencement doivent lui suffire, d'autant plus qu'il n'en a pas eu davantage, il y a douze ans et dans toute autre occasion.

3° Il veut un détachement de dragons.182-2

Il sera facile de lui donner treize hussards et un officier.

4° Il parle du mécontentement que causent aux Polonais mes levées.

Que ne parle-t-il des rapines que les Polonais ont commises sur mon territoire, et des excès où j'ai été exposé depuis longtemps? Il me semble qu'à toutes les diètes on criera contre les enrôlements, et qu'il n'en sera ni plus ni moins.

5° Il parle du camp de Marienwerder.

C'est le seul article auquel il n'y a rien à ajouter, car je ferai rassembler mes troupes à Marienwerder et je suis maître dans mon pays.

<183>

6° Il veut un homme de la chancellerie de Prusse.

Qu'on peut lui donner en cas qu'il y soit encore.

Wallenrodt doit aller à la diète de Grodno, mais il ne doit qu'y figurer et se régler en gros comme en détail simplement et uniquement par les conseils de Hoffmann, qui possède infiniment mieux la connexion des affaires.

NB. Peut-être Cagnony vaudrait mieux.183-1

Podewils doit me dire son sentiment sur tout cela.

Federic.

Eigenhändig.



182-1 Resident in Warschau; in dei Vorlage verschrieben: Pollmann. Dieselbe Verwechselung Bd. I, 86.

182-2 Für den Courierdienst und „pour la garde de nos personnes et de notre équipage.“

183-1 Podewils erhebt in seiner Antwort, Berlin 22. Juni, den Einwand, dass Cagnony mit den polnischen Verhältnissen nicht vertraut und zudem nicht von vornehmer Geburt sei. Unter dem 28. Juli erhâlt Hoffmann eine eingehende Instruction für sein Verhalten auf dem Reichstage.