1536. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

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Podewils berichtet, Berlin 9. August: „Comme la levée de boucliers de Votre Majesté est maintenant une chose publique, et que les ministres étrangers me demandent sans cesse s'ils ne seront pas informés bientôt des motifs qui font agir Votre Majesté, j'attends Ses ordres si on leur doit communiquer demain le manifeste français imprimé.“

[9 août 1744.]

Faites sentir à Bülow qu'ils seront la dupe de leur mauvaise volonté, et que je leur conseillais de faire les choses de bonne grâce, ou ils ne pourraient peut-être pas être contents des suites que pourrait avoir leur obstination.

A Bestushew dites qu'il ne me

 

donnait pas dans cette occasion des preuves de sa bonne volonté qu'il m'avait tant prônée, qu'il agissait contre les ordres de sa cour et que je prendrai ad protocole toute sa conduite, pour me déterminer ensuite pour être de ses amis ou non.

Donnez leur demain le manifeste et faites m'en parvenir d'abord deux exemplaires.

Federic.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung (praes. 9. August) in dorso des Berichts.