1651. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Chambrier berichtet, Paris 4. December: Der neuernannte französische Minister des Auswärtigen Marquis d'Argenson hat ihm mitgetheilt, dass Saint-Séverin sich sofort nach Russland begeben werde „pour y faire tout ce qui serait possible pour y contrecarrer le crédit des Anglais et empêcher que, par leur influence sur le Grand-Chancelier, ils ne conduisent à la fin l'Impératrice à tout ce qu'ils en souhaiteraient contre Votre Majesté. Argenson m'assure que Saint-Séverin était le seul homme que la France crût pouvoir employer aussi promptement dans une négociation aussi importante et délicate, vu ce qui s'est passé avec le marquis de la Chétardie, et les progrès que l'Angleterre a déjà faits; que Saint-Séverin serait soutenu par l'argent qu'il lui faudrait, pourvu qu'il en pût faire un usage utile pour déranger les projets des Anglais, des Autrichiens et des Saxons, ces derniers comptant principalement sur la Russie pour s'encourager à lever l'étendard contre Votre Majesté.

Potsdam, 19. December 1744.

Es muss an Chambrier geschrieben werden, wie Aillon bei der Kaiserin in keiner sonderlichen Estime stände, Saint-Séverin, so ein braver und geschickter Mann er auch sei, dennoch wegen des, so ehedem durch ihn in Schweden tractiret worden, nicht behebt sein dörfte, dass also Chambrier dem französischen Ministerio wohl insinuiren könnte, dass, obwohl Ich Mich keinesweges von den französischen domestiquen Affairen mehren wollte, dennoch dasselbe wohl nöthig haben dörfte, auf ein geschicktes und beliebtes Subjectum in Russland zu denken.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.