<113>ment aux ditsministres: qu'en cas que les Autrichiens vuissent à m'assaillir en Silésie, conjointement avec les troupes saxonnes, soi-disantes auxiliaires, en Bohême, ou que la Saxe formât des camps sur les frontières de la Silésie pour m'attaquer, je ne pourrais regarder cela autrement que comme une infraction manifeste de la paix, et que par conséquent je serais obligé d'attaquer la Saxe partout où je pourrais, et de réclamer en même temps l'assistance de la Russie, selon le traité d'alliance que j'ai avec elle; que, si le temps permettait encore aux ministres russiens de retenir la cour de Dresde par des remontrances sérieuses, afin que celle-ci n'agisse point offensivement contre moi, je laisserais alors tranquille le pays de Saxe; mais, si de pareilles remontrances de la cour de Russie venaient trop tard ou qu'elles fussent sans effet, et que les troupes saxonnes vinssent, en attendant, m'attaquer, il serait permis alors à moi, selon tous les droits des gens, de me défendre contre de pareilles insultes et de chercher à réprimer mon ennemi partout où je le pourrais, étant persuadé que la Russie ne me refuserait point alors son assistance, dans un cas si clair de notre alliance.

Après avoir fait cette déclaration aux deux ministres russiens, vous ne manquerez pas de me mander au plus tôt possible par une relation détaillée tout ce que les ministres russiens vous auront répondu là-dessus.

P. S.

Sur le portrait que vous me faites de l'état actuel du général Lieven, je veux bien m'en désister; mais quant au général Keith, mon intention est que vous deviez chercher des occasions de le sonder convenablement s'il veut bien entrer dans mon service, auquel cas je lui offre la charge de feld-maréchal général, avec une pension annuelle de huit jusqu'à dix mille écus. J'en attendrai votre rapport à son temps.

Federic.

Nach dem Concept.


1784. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Neisse, 8. April 1745.

Der König befiehlt, an Chambrier zu schreiben, „dass, wenn die Franzosen in ihrer ohnbegreiflichen Illusion wegen der Sachsen bestehen wollten, man es geschehen lassen müsse. Inzwischen sollte der p. von Chambrier nicht sowohl selbst als durch andere alle nur mögliche Insinuation thun, um das französische Ministerium gegen die Sachsen zu aigriren. Wozu ihm denn allerhand Umstände fourniret werden müssten... Da auch der p. Chambrier von den von neuem wieder ausbrechenden Unruhen in den Cevennes Erwähnung thut, so soll auf allergnädigsten Befehl Ew. Excellenz melden, dass Dieselbe doch insgeheim mit dem fran-“