<115>

des arrérages de contribution de la Silésie1 et des droits de la chancellerie de Bohême.

Bon.

5° Que sous prétexte de survivance ou expectance donnée par feu l'empereur Charles VI on n'inquiète plus les possesseurs modernes des fiefe sur lesquels on a donné des expectatives.

Bon.

Au reste, comme la cour de Vienne s'est tant plainte dans son manifeste, répandu en Silésie à la fin de l'année passée,2 a de plusieurs prétendues infractions dans la disposition de la paix de Breslau, tant pour ce qui regarde le statum quo de la religion catholique que sur d'autres points, et qu'on voudra peut-être réchauffer tout cela au traité définitif, cela donnera encore de la mer à boire.“

Ils ne peuvent pas se plaindre avec justice; ainsi ce sera une guerre d'écrivains, capable d'entretenir l'aigreur entre nous, mais qui ne mènera à rien d'autre.

Federic.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts. Das Datum ergiebt ein Schreiben Eichels an Podewils.


1786. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANGE, A BERLIN.

[Neisse, 9 avril 1745.]

Monsieur. Je suis fâché de voir que vous et votre cour vous êtes fols des Saxons; après tout le mal que ces gens ont voulu me faire, et celui qu'ils méditent actuellement, je ne puis leur faire d'autres avances que celles que vous leur avez faites. Je m'étonne que vous soyez la dupe de gens qui ne pensent qu'à vous tromper. Je fais ici toutes les dispositions qui dépendent de moi, pour parer les coups qu'ils veulent me porter.

Le mémoire que vous m'avez envoyé en réponse des considérations que j'ai données au chevalier Courten,3 est peu exact, car les Saxons ont augmenté le corps auxiliaire des Autrichiens de 10,000 hommes; d'ailleurs, du côté de Ratibor, nous avons 20,000 hongrois insurgents etc. sur les bras. Je ne sais pourquoi votre cour aime toujours à se décharger des opérations sur ses auxiliaires; mais si vous ne pensez pas dans ce moment à la Bavière, vous me mettez dans un grand embarras; car que me fait l'expédition de Flandre? C'est un objet pour le roi de France, mais, pour le roi de Prusse, cela ne lui fait rien. Vous voulez que j'agisse offensivement devant une armée aussi forte que la mienne, après 20,000 hommes que je détache pour couvrir la Haute-Silésie, et ce qui garnit mes forteresses. Tout vous paraît facile pour vos alliés, et tout difficile pour vous. Le prince Guillaume, effrayé de exemple de ce qui est arrivé au défunt Empereur et au Palatin, votre allié, est en suspens ; je ne le trouve pas étrange et je pense aux moyens



1 Vergl. Bd. II, 374. 375. 377.

2 Vergl. Bd. III, 355 Anm. 1.

3 Nr. 1738.