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de me faire part de l'avis qui vous est parvenu; aussi eontinuerez-vous à me mander toutes les nouvelles qui vous parviendront, soit vraies soit fausses, dont je pourrai toujours faire quelque usage, pourvu que vous me nommiez vos auteurs.

Sur ce qui est de la nouvelle que vous me mandez des mauvais et pernicieux desseins des Saxons, je n'en ai jamais douté, et je crois même qu'il est très fondé que les troupes saxonnes se joindront aux autrichiennes, pour tâcher à entrer dans la Silésie; aussi ai-je dressé toutes mes batteries à cela. Mais que ces troupes feront le 15 de ce mois, comme aujourd'hui, une irruption par la comté de Glatz, me paraît être un peu trop avancé, tous mes avis étant que les troupes saxonnes avec celles d'Autriche sont encore dans leurs quartiers, et qu'elles ne commenceront à s'assembler que le 16 de ce mois auprès de Bunzlau et de Jaromircz.

Vous ne laisserez pas, en attendant, d'être fort attentif sur tout ce qui se passera à ce sujet, et m'en ferez le plus souvent votre rapport.

Federic.

Nach dem Concept.


1794. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Neisse, 15. April 1745.

Mein lieber Geheimer Etatsminister Graf von Podewils. Da Ich den Grafen von Beess bei denen jetzigen critiquen Umständen vor den sächsischen Hof etwas zu schwach finde, indem er in allen seinen Relationen sehr fluctuiret und öfters in einer Zeit von zwei Tagen von weiss auf schwarz ändert, ob Ich sonsten wohl von seiner treuen und guten Intention persuadiret bin, so habe Ich resolviret, eine Aenderung mit ihm zu treffen und ihn nach Berlin in den Posten eines Obermarschalls mit einem Gehalt von 3000 Reichsthalern jährlich, von dem Tractament, so durch des Grafen Gotters Retraite vacant geworden, zu versetzen, hingegen in seine Stelle nach Dresden den Geheimen Rath Cagnony zu ernennen und nach Dresden zu senden, in der Hoffnung, dass er Mir daselb gut, treu und wohl dienen werde. Es muss aber der Graf Beess inzwischen noch so lange zu Dresden seinen Posten continuiren, bis nicht nur der p. Cagnony dorren angekommen sein, sondern bis letzterer auch wenigstens ein drei á vier Wochen in Dresden gewesen sein und sich alle Meine Affaires, Connaissances und dergleichen bekannt gemachet haben und deshalb von dem Grafen Beess wohl in struiret und benachrichtiget sein wird. Ich bin etc.

Friderich.

Nach der Ausfertigung.