<122> terre de ce pays par notre lâcheté; enfin, ou il nous faut une bonne paix, ou il faut nous surpasser par des actions de valeur et par des prodiges d'audace qui nous fassent recouvrer une supériorité si marquée sur nos ennemis qu'ils soient obligés à rechercher notre amitié. Je vous mets au fait de mes dispositions puisqu'il pourrait arriver une infinité de choses qui m'en empêche, dans un autre temps. Enfin, je crois que nous touchons au dénouement de la scène, et comme nos ennemis pensent que mon armée est totalement abîmée, je ne les crois pas éloignés de vouloir s'engager dans un combat avec nous; le prince Charles n'aura point d'adlatéré, cette campagne; ainsi, il faut espérer qu'il fera des sottises. Adieu, je vous souhaite mille agréments, pendant mon absence, de la bonne santé, et il ne tiendra pas à moi que vous ne receviez de bonnes nouvelles de l'armée.

Je suis votre fidèle ami

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


1797. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Podewils legt, Berlin 17, April, die Instruction für Chambrier in Betreff der Subsidienforderung zur königlichen Unterschrift vor, um sie im Falle unbefriedigender Nachrichten aus London sofort abschicken zu können. „Je pourrais peut-être ajouter encore ce que Votre Majesté trouverait nécessaire, et faire mention par un post-scriptum des nouvelles dépenses que le camp proche de Magdebourg causerait.“

[Neisse, 19 avril 1745.]

Le reste est bien; ce que vous voulez y ajouter, excellent; il faut demander quatre millions,1 car on voudra toujours marchander.

Fr.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung (praes. 24. April) am Rande des Berichts.


1798. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Neisse, 19 avril 1745.

Mon cher Podewils. J'ai, avec beaucoup de peines, trouvé le moyen de débaucher un colonel des Autrichiens qui vient d'arriver; c'est lui qui m'a mis au fait des dispositions de l'ennemi que je n'ai que soupçonnées jusqu'à présent. J'ai trouvé cette découverte d'une importance si grande que je ne puis me dispenser de vous en informer et de vous mettre en même temps au fait de toutes les dispositions que je fais de mon côté, pour que vous soyez en état de juger des événe-



1 Statt der in dem Schreiben Eichels an Podewils vom 27. März S. 91 bezeichneten Summe von drei Millionen.