<154>
 

des troupes autrichiennes de la Bavière, de quel côté on les envoie.

Fr.

Mardefeld berichtet, Petersburg 24. April: „Le général Keith, qui est des généraux russes le seul capable de commander une armée, est parti pour Reval... Je tâcherai toujours à l'informer des intentions de Votre Majesté.“

Qu'il doit faire des conditions avec le général Keith et me les envoyer.

Fr.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung in dorso der Berichte. Demgemäss Immediaterlasse an Klinggräffen und Mardefeld, Camenz 13. Mai.


1836. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 8. Mai: „Comme Valory est fort impatient d'aller joindre Votre Majesté, je lui ai dit qu'Elle m'avertirait quand il pourra venir, mais je crains fort qu'il ne m'échappe, malgré tout ce que je puisse lui dire.“

[Camenz, 13 mai 1745.]

Si vous ne pouvez le retenir, qu'il vienne ; peut-être que nos valets de pontons lui annonceront la paix pour la seconde fois, Dieu le veuille.

Fr.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung (praes. 16. Mai) am Rande des Berichts.


1837. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

[Camenz], 13 mai 1745.

Mon cher Podewils. Je recommence à prendre meilleure opinion de nos négociations que je l'avais il y a quelque temps ; ce que milord Harrington a dit à Andrié, me confirme dans ce sentiment, car je suis persuadé que ce que Robinson a écrit à ce lord, n'aura pas été assez satisfaisant pour nous, et que, pour ne point aigrir les choses, Harrington me les cache et travaille en secret à les réparer. Peut-être ma conjecture est-elle fausse, mais je vois bien que les Anglais ne rompront point la négociation, et je présume qu'ils tiendront ferme.

Il y a d'ailleurs toute sorte d'indices qui me font penser que la cour de Vienne n'est pas éloignée de s'accommoder avec moi sur le pied de la paix de Breslau, moyennant la récognition de la voix de Bohême et de mon suffrage pour le Grand-Duc. J'en juge par une lettre que Seckendorff m'a écrite, par laquelle il me fait comprendre qu'il se ferait le maquignon de cette paix, si je le voulais. Je lui ai répondu fort obligeamment, je n'ai rien refusé, mais je ne me suis pas non plus embarqué plus loin qu'il ne fallait, pour ne pas désobliger le lord Harrington. Vous aurez vu par les relations de votre neveu que