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1873. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHMETTAU A BRANDEBOURG.

Camp de Bolkenhain, 6 juin 1745.

Ne trouvant plus votre séjour à Brandebourg nécessaire,1 je veux bien vous permettre d'en sortir et d'aller à Berlin, où vous pourriez fréquenter la cour comme vous l'avez fait avant que vous en étiez parti.

Federic.

Nach dem Concept.


1874. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Ce 6, en poursuivant.

Mon cher Podewils. J'espère que vous serez content de moi. Voici une relation modeste de notre bataille;2 on en dit beaucoup plus, mais je n'ose pas le croire avant que d'en avoir plus de sûreté. Les ennemis, au premier appel qu'ils ont fait à Landshut, ont trouvé que leur manquaient 25,000 hommes. Attendons la vérité avant que d'en parler. Ceci nous fera avoir une bonne paix et un long repos. Voyons les venir, faisons les meilleures conditions que nous pourrons, et, si nous nous retirons à présent du jeu, ce sera avec la plus grande gloire et la plus grande réputation du monde. Adieu, mon cher ami, j'ai ordonné à Eichel de vous faire tous les détails, et je suis à présent occupé à couronner l'œuvre.

Federic.

Je suis votre fidèle ami

Faites tedeumiser etc., comme cela se convient.

Nach der Ausfertigung (praes. 10. Juni). Eigenhändig.


1875. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin I. Juni: Tschemyschew hat den Dank der Kaiserin Ton Russland für die von Mardefeld abgegebene Erklärung ausgedrückt, dass das Gerücht von Verhandlungen Preussens mit der Pforte jeder Grundlage entbehre.3 Podewils hat ihn bei dieser Gelegenheit an das oft wiederholte Versprechen der Kaiserin erinnert „qu'elle remplirait fidèlement ses engagements en bonne alliée dans les occasions où Votre Majesté pouvait réclamer avec justice et fondement son assistance.“

Sehr gut. Die besten Alliirten aber, so wir haben, seind unsere eigene Truppen.

Mündliche Resolution (praes. 10.Juni). Nach Aufzeichnung des Cahinetssecretärs.



1 Vergl. Bd. IV, 357 ; IV, 10. 14. 54.

2 S. 183.

3 Vergl. S. 128. 133.