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donnant ces assurances. Lui ayant demandé peu après s'il irait voir milord Chesterfield, supposé qu'il ne fît pas annoncer son arrivée aux ministres de second rang, contre l'étiquette qui est en usage ici, il me répondit qu'il comptait de l'aller voir, aussitôt après son arrivée, sans attendre qu'il la lui fît notifier . . . Cet empressement d'aller voir milord Chesterfield me ferait presque soupçonner que les indices dont Votre Majesté me parle1 ne sont pas tout-à-fait sans fondement.“

Sr. Königl. Majestät von allem Nachricht gäbe. Bei des Mylord Chesterfield Ankunft würde er sich nach seiner vorigen Instruction zu achten haben, sonder gleich mit dem Frieden herauszuplatzen, pas à pas gehen und eine gute Disposition von gedachtem Chesterfield zu gewinnen suchen.“

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung


1697. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Potsdam, 22 janvier 1745.

Vos relations du 8 et du 11 de ce mois m'ont été bien rendues, sur lesquelles je n'ai cette fois autre chose à vous dire par la présente, sinon que comme il paraît que le feld-maréchal comte de Schmettau cherche à tramer son départ de Paris, vous deviez réitérer à lui dire en mon nom qu'il devrait partir de là sans plus de délai, l'ayant moi pourvu de tout ce qui lui faut pour son départ, et que je voudrais être obéi incessamment sur tout ce que je vous avais ordonné de lui dire de ma part. Vous n'oublierez pas de m'en faire votre rapport.

Federic.

Nach dem Concept.


1698. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Graf Otto Podewils berichtet, Haag 19. Januar: „Il m'est revenu que les insinuations que le sieur Beck a faites ici par ordre de Votre Majesté, pour porter les États à s'employer au rétablissement de la paix, ont été interprétées par les partisans autrichiens comme une marque de faiblesse .... J'ai tenu à tous un langage plein de modération et de fermeté : ... qu'il serait à souhaiter que la République s'employât pour le rétablissement de la paix . . . que je voyais néanmoins peu d'apparence d'y parvenir cet hiver, vu la raideur inflexible de la cour de Vienne, et qu'il fallait encore une bonne bataille pour la fléchir.“

Potsdam, 24. Januar 1745.

Was er gethan, dass er sehr modere gesprochen und sich gestellet, als ob es ihm um den Frieden nicht zu thun wäre, approbire Ich gar sehr.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Vergl. s. 4 Anm.