<213> vous êtes, sur un pied que je n'aie nullement à craindre que la Russie fasse quelque démarche réelle ou feinte en faveur de mes ennemis. Cependant, si la Saxe ne se redresse pas et continue à agir hostilement contre moi, je ne veux point vous répondre que ma patience ne vienne, à la fin, à bout, et que je ne lui fasse sentir mon ressentiment juste, en faisant entrer quelque corps suffisant de mes troupes, pour la châtier des menées dont elle a usé vers moi sans rime ni raison.

Federic.

Nach Abschrift der Cabìnetskanzlei.


1912. AN DEN GENERALFELDMARSCHALL FÜRST VON ANHALT-DESSAU IN DESSAU.

Lager bei Russek, 12. Juli 1745.

Durchlauchtigster Fürst, freundlich geliebter Vetter. Um Ew. Liebden im Vertrauen bekannt zu machen, warum Ich bis Dato mit denen Sachsen noch nicht zu Werke geschritten bin, habe Ich Deroselben hierdurch melden wollen, dass einestheils Ich bisher gewartet habe, um zu sehen, was die Sachen mit Prinz Conty am Rhein vor einen Pli nehmen wollen, anderentheils weil noch ein und andere Negotiationes unter der Hand sind, nach deren Ausschlag Mich mit reguliren will. Sollten diese sich zerschlagen, so werde nicht weiter anstehen, auf Sachsen zu gehen, auch alsdann an Ew. Liebden etwas zu detachiren, und Dieselbe in Stande setzen, in Sachsen einzudringen und darin so viel möglich reinen Tisch zu machen, welches sich dann nächstens zeigen muss. Ich bin Ew. Liebden freundwilliger Vetter

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Herzogl. Archiv zu Zerbst.


1913. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 2. Juli: j'ai cru être de mon devoir d'envoyer à Votre Majesté la pièce ci-jointe, qui est une copie d'une lettre que le fameux comte de Bonneval a écrite de Constantinople, que le sieur de Carlson, ministre de Suède auprès de la Porte Ottomane, a envoyé au comte de Lanmarie, pour me la remettre . . . Comme je ne crois pas que l'intention de Votre Majesté soit d'avoir un ministre ou seulement un émissaire à Constantinople, qui serait découvert tôt ou tard par les autres, et que je ne vois point quelle diversion il y aurait à espérer de la Porte Ottomane en faveur de Votre Majesté, tant que la première a sur les bras la guerre avec la Perse et

Camp de Russek, 12 juillet 1745.

Mon cher Podewils. J'ai reçu les dépêches que vous m'avez faites le 2 de ce mois. Je suis tout-à-fait de votre sentiment qu'il ne faut pas répondre à la lettre que Bonneval vous a écrite, et faire plutôt semblant de ne l'avoir point reçue. S'il y a quelque chose à faire avec les Turcs, il faudra que la France s'en mêle pour en tirer profit.

Par les copies des dépêches à Klinggræffen, Andrié et Mardefeld que vous trouverez ci-closes, vous