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1931. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A LILLE.

Camp de Chlum, 25 juillet 1745.

La dépêche que vous m'avez faite le 9 de ce mois, m'a été bien rendue. Tout ce que vous me mandez d'avoir fait sentir au ministère de France par rapport à l'importance extrême de garder la position du Main, est très bien pensé, mais nonobstant cela je crains fort que, quand cette ma lettre vous arrivera, le prince de Conty n'ait déjà repassé le Rhin, par où la cour de Vienne aura les mains libres de faire tout ce qu'elle voudra à Francfort; et arrivée à son but, et le duc de Lorraine proclamé empereur à notre barbe, la cour de Vienne a raison de se flatter qu'alors les affaires seront entièrement changées partout. Vous continuerez de pousser fort à la roue pour avoir une bonne fois une réponse catégorique touchant l'article des subsides.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetslcanzlei.


1932. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A MUNICH.

Camp de Chlum, 25 juillet 1745.

La présente n'est que pour accuser la relation que vous m'avez faite le 10 de ce mois, et vous dire que j'attends votre rapport sur le dénouement de l'affaire touchant les troupes de Bavière; et comme vous savez à présent ma façon de penser sur cette affaire, je n'ai rien à ajouter sinon que vous deviez tâcher à faire peur au comte de Seckendorff, si vous croyez que ce soit un moyen de l'arrêter sur ses menées.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


1933. AU CONSEILLER ANDRIÉ A HANOVRE.

Camp de Chlum, 25 juillet 1745.

J'ai reçu votre relation du 14 juillet. Comme mes ministres du département des affaires étrangères vous donneront des instructions ultérieures de ma part, je veux qu'en attendant vous ne deviez vous expliquer vers Harrington que d'une manière vague sur l'accommodement avec la cour de Vienne, sans rompre cette négociation, mais aussi sans entrer en matière là-dessus, et si Harrington vous en parle, vous l'écouterez attentivement, mais prendrez tout ad referendum; d'ailleurs vous vous tiendrez boutonné sur votre rappel, affectant cause d'ignorance de ce qui en sera.

P. S.

Secretissime. Comme le lord Harrington a désiré tant de fois que je dusse m'expliquer envers le roi d'Angleterre sur les conditions aux-