<362> mit der Einnahme von Dresden schliessen werden. Ich bin mit aller aufrichtigen Estime und Freundschaft etc.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Herzogl. Archiv zu Zerbst. Eigenhändig.


2091. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Quartier général de Bautzen, 5 décembre 1745.

Mon cher Podewils. Ayant eu encore des lettres du sieur de Villiers à Dresde, par lesquelles il me mande, que la cour de Saxe veut enfin s'accommoder avec moi et acquiescer à la convention d'Hanovre, mon intention est que vous deviez partir incessamment de Berlin, pour être ici le 11 de ce mois, en prenant la route sur Cottbus et Görlitz. Vous mènerez avec vous quelques commis ou clercs de la chancellerie, avec tout ce qu'il vous faut pour dresser et ajuster la convention solennelle qu'on va faire à se sujet. Sur quoi, je prie Dieu etc.

J'espère que je pourrai faire ici bon usage de votre personne. Vous y arriverez le 11, en attendant nous et le. vieux Prince ne serons pas les bras croisés.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


2092. A L'ENVOYÉ DE LA GRANDE-BRETAGNE DE VILLIERS A PRAGUE.1

Quartier général de Bautzen, 5 décembre 1745.

Monsieur. Je ne sais qui, de moi ou des Saxons, vous sera le plus obligé du rétablissement de la paix; le mal que je fais à mes voisins se fait très à contre-cœur, je me suis vu forcé d'en venir à cette extrémité, mais je procure en même temps toutes les facilités qui dépendent de moi au roi de Pologne pour sortir d'embarras.

Il sera donc nécessaire, pour mettre radicalement fin à cette funeste guerre, que le roi de Pologne expédie incessamment des pleins-pouvoirs à un de ses ministres, pour lequel je vous envoie le passe-port ci-joint. J'ai expédié mes ordres à mon ministre, comte de Podewils, de se rendre incessamment ici, après quoi l'on pourra dresser la convention convenablement, et, dès qu'elle sera ratifiée du roi de Pologne, j'évacuerai son pays, ses forteresses etc., et ferai cesser les hostilités.

Quant à l'article de cessation des contributions et indemnisation du dommage fait, les contributions ne peuvent cesser qu'après que le roi de Pologne aura ratifié' les préliminaires dressés par nos ministres, et je peux aussi peu indemniser au roi de Pologne les dommages de ses



1 Antwort auf das Schreiben von Villiers vom 4. December. Œuvres III, 195.