<371> und geschiehet Lehwaldt, der auf meiner Ordre dahin marschiret ist, ein Affront, so seind Sie alleine Schuld daran.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Herzogl. Archiv zu Zerbst. Der Zusatz eigenhändig.


2100. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BAUTZEN.

Podewils berichtet, Bautzen 10. December: „Le conseiller privé Eichel m'ayant fait savoir que Votre Majesté approuvait mon idée de notifier à M. de Villiers mon arrivée ici en termes généraux et sans marquer trop d'empressement, je joins ici à l'approbation de Votre Majesté la lettre que je viens d'écrire à ce ministre.“ 1

La lettre est très bonne et servira toujours à mettre nos ennemis tout-à-fait dans leur tort.

Fr.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts.


2101. A L'ENVOYÉ DE LA GRANDE-BRETAGNE DE VILLIERS A PRAGUE.2

Quartier général de Bautzen, 11 décembre 1745.

Monsieur. Je ne puis assez me louer de l'empressement et de l'activité que vous témoignez pour porter des paroles de paix et d'accommodement au roi de Pologne. Autant que j'ai lieu d'être satisfait, Monsieur, de votre conduite, autant suis-je étonné que vous par vos soins infatigables, et moi avec tant de modération et les avantages de la fortune, nous ne puissions fléchir l'esprit irréconciliable de la cour de Dresde.

J'avoue qu'il était difficile de prévoir qu'une cour qui se croit obligée d'abandonner sa capitale, voulût prescrire des lois dures, dans le temps qu'on lui demande sincèrement son amitié et la paix. B dépendra du roi de Pologne de la faire toutes fois et quand il voudra. Je suis de mon côté les lois de la guerre, et je vous répète ce que je vous ai dit dans ma lettre précédente, que, du jour de la signature du traité par le roi de Pologne, on fera cesser les hostilités et les contributions ultérieures. Si la fortune avait favorisé les armes de mes ennemis, je ne sais point si l'on se serait contenté de faire contribuer mon pays, et si l'on n'y aurait pas mis à feu et à sang, en me demandant le sacrifice de provinces entières. Après cela, vous avouerez que mon procédé est bien plus humain, et que, si j'ai eu le bonheur de déranger les projets



1 D. d. Bautzen 10. December.

2 Antwort auf Villiers' Schreiben vom 9. December, Œuvres III, 201. Ebend. S. 203 das im Text erwähnte Mémoire des dresdner Hofes, Prag 9. December.