<376> Morgen bin ich in Königsbrück mit der Armee; der Frieden siehet weitläuftiger aus, als es geschienen, indessen marschiren Sie den 14. auf jene Seite der Elbe und ich auf dieser Seiten nach Dresden, und den 15. darauf, so muss es ein Ende werden; und erfähret man das geringste vom Prinz Karl, so stosse mit diesem Corps zu Ihnen.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Herzogl. Archiv zu Zerbst. Der Zusatz eigenhändig.


2105. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BAUTZEN.

Königsbrück, 12 décembre 1745.

Mon cher Podewils. Je suis très satisfait de votre lettre au sieur de Villiers;1 je ne puis rien y ajouter, sinon que j'espère beaucoup en nos opérations, et que ce sera au glacis de Dresde que ces gens signeront une paix d'autant plus honteuse pour eux qu'ils auraient pu éviter cet affront. Dresde est autant que bloquée, de ce côté ici de la rivière; demain c'est jour de repos, et après-demain on sera à un mille de la ville. Je souhaite la paix de tout mon cœur, mais je crois qu'à présent le meilleur moyen pour y parvenir sera d'agir avec vigueur et faire sentir que l'on abîmerait ce pays par ressentiment, si la cour de Dresde ne voulait absolument entendre à rien de raisonnable. C'est effectivement ma dernière ressource; parti d'autant plus triste qu'il répugne à ma façon de penser, et que je n'aime point à faire la guerre en Attila.

Dès que j'aurai quelques bonnes nouvelles de Meissen, je vous en avertirai sur le champ.

Je suis avec bien de l'estime votre fidèle ami

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


2106. AU MINISTRE D'ÉTAT DE BORCKE A BERLIN.

Borcke übersendet, Berlin 10, December, die neuesten Nachrichten aus Dresden, zum Theil mitgetheilt „par un ministre étranger ami et d'une puissance amie2 . . . Personne ici a été plus intrigué du départ du comte de Podewils que le marquis de Valory. Ses vœux se bornent toutefois à ce que Votre Majesté, en Se raccommodant avec les cours de Vienne et de Dresde, ne prenne point

[Königsbrück, 13 décembre 1745].

Personne ne sera oublié à la paix.

Hier, le 12, le prince d'Anhalt et mon armée se sont joints à Meissen, et le 14 celle du Prince s'approchera de Dresde par notre droite de l'Elbe, et nous par la



1 D. d. Bautzen 12. December, mit dei Beilage „Réflexions sur le mémoire de la cour de Dresde remis à M. de Villiers, envoyé extraordinaire de Sa Majesté Britannique, en date de Prague du 9 de décembre 1745“ ; gedruckt Œuvres III, 206.

2 Der schwedische Gesandte von Rudenschöld. Vergl. S. 337 Anm.