<44>il nous tient la porte ouverte, et prépare finement les Français à tout événement.

Nach dem Entwurf von der Hand des Grafen Podewils. Zu Grunde liegen die dem Minister am 9. Februar in Potsdam von dem Könige persönlich ertheilten Weisungen (vergl. Nr. 1718). Die durch den Druck hervorgehobenen Stellen sind eigenhändige Correcturen oder Zusätze des Königs.


1721. AU PRINCE GUILLAUME DE HESSE-CASSEL A CASSEL.

Berlin, II février 1745.

Le conseiller privé d'Asseburg m'a bien remis la lettre à Votre Altesse du 27 janvier passé. Le choix qu'Elle a fait de ce ministre ne m'est pas moins agréable que le sujet de sa commission.

Il s'en est acquitté avec toute la dextérité imaginable, et à ma parfaite satisfaction, et comme je lui ai fait connaître mes idées dans toute leur étendue sur la situation présente des affaires générales, Votre Altesse voudra bien agréer que je m'en rapporte à ce qu'il lui en dira de bouche, et que je me borne pour le présent à L'assurer que, malgré le dérangement inopiné que la mort de l'Empereur a causé dans les mesures générales, je suis fermement résolu de poursuivre le système dont nous sommes convenus, autant qu'il est applicable à la position où ce fatal incident a porté les affaires, et que rien au monde ne sera capable de me détacher de mes alliés, principalement de Votre Altesse et de Sa maison, dont j'appuyerai toujours les intérêts avec la même ardeur et le. même zèle que les miens, soit qu'on trouve moyen de porter les choses à un accommodement, ou qu'on soit obligé de continuer la guerre.

C'est sur quoi Votre Altesse peut tabler en pleine confiance. Je crois mériter la Sienne, et la suite convaincre Votre Altesse qu'Elle ne saurait la placer mieux, et qu'on ne saurait être avec plus de sincérité, de cordialité et d'estime que je suis etc.

Federic.

Nach dem Concept.


1722. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE PODEWILS A LA HAYE.

Berlin, 12 février 1745.

J'ai reçu votre dépêche du 5 de ce mois, et j'apprends avec plaisir la façon dont le lord Chesterfield a commencé à s'expliquer préalablement, envers vous sur les dispositions où l'on paraît être de la part du nouveau ministère d'Angleterre à vouloir renouer tout de bon avec moi. Mon intention est donc que vous fassiez les compliments les plus polis et les plus obligeants de ma part à ce milord, en l'assurant de la parfaite estime que je lui ai portée depuis bien du temps, et en lui faisant entendre que je le compte pour un des plus beaux génies de