<53> que je devrais faire en faveur de l'Empereur, que cela n'avait jamais fait impression sur moi, et que, si j'étais entré depuis avec mon armée dans la Bohême, mon intention n'avait point été de mettre tout-à-fait à bas la reine de Hongrie, mais de lui faire plutôt une puissante diversion, afin de donner par. là le temps et l'occasion à l'Empereur de rentrer dans ses possessions et de récupérer ses États héréditaires, comme l'événement l'avait fait assez voir.

Vous détaillerez tout cela au lord Harrington et tâcherez par votre dextérité de le convaincre de la sincérité de mes intentions, et de le mener au point où je le désire d'avoir, selon les instructions antérieures que je vous ai données. Vous m'en ferez votre rapport circonstancié, au plus tôt possible, et l'adresserez au comte de Podewils à la Haye, en l'avertissant qu'il ait à m'envoyer votre relation sans la moindre perte du temps par une estafette. Et sur cela, je prie Dieu etc.

Ménagez mon temps qui est court, et si vous faites bien mes affaires et qu'en même temps vous y apportiez la célérité plus nécessaire à présent que jamais pour me tirer du suspens dans un temps de crise, vous aurez lieu d'être content de moi.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


1728. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Wallenrodt berichtet, Königsberg 24. Januar: Der Graf von Saint-Severin habe in Erfahrung gebracht, dass Brühl den Höfen von Wien und London gegenüber vollständig gebunden sei „par raison que la dernière avait trouvé moyen, il y a déjà un an de passé, de découvrir et de prendre entre ses mains des papiers en originaux et très authentiques qui dénotent clairement bien des manigances et principalement une conduite intéressée de ce ministre à un point qu'il s'agirait de la fortune et de sa tête même, si ces papiers venaient à la connaissance du Roi son maître. La chose doit être de telle conséquence que la cour de Londres a jugé à propos de les remettre entre les mains de la reine de Hongrie, pour que cette Princesse soit en état de brider par là en toute rencontre le comte de Brühl et de faire de lui tout ce qu'elle en veut. Aussi s'est-elle très avantageusement prévalue de ces documents, en envoyant, il y a quelque temps, une certaine fille âgée, comtesse de Klencke, à Dresde, jadis dame

Berlin, 17. Februar 1745.

Der König befiehlt, Chambrier in Kenntniss zu setzen, „wie Höchstdieselbe Deroseits alle Facilite beigetragen hätten, sodass, wenn Valory nicht nach Wunsch reussirte, solches Sr. Königl. Majestät Schuld gewiss nicht sein würde; mehr aber als Repraesentationes wüssten Se. Königl. Majestät nicht zu thun. Sie glaubten inzwischen nicht, dass der Marquis de Valory reussiren würde, da der Graf von Brühl von der Königin von Ungarn gänzlich gewonnen wäre. Es solle deshalb dem p. Chambrier die ganze Anecdote, so der Herr von Wallenrodt aus Preussen wegen des Grafen Brühl berichtet, geschrieben werden, mit dem Beifügen, dass M. de Saint-Severin nebst Sr. Königl. Majestät