<77> subsistants entre elle et le roi de Pologne, tenait prêt un corps considérable de ses troupes, en cas qu'il y en eût qui fussent portés à former une confédération en Pologne, et que le nombre du susdit corps de troupes, destiné pour cet effet, consisterait en 60,000 hommes, tant réguliers que milices; à quoi ledit Korff avait ajouté, en parlant après sur l'élection d'un empereur, que le roi de Pologne n'avait qu'à s'adresser à la reine de Hongrie pour faire tomber le choix sur lui.

Comme la façon de s'expliquer de ce ministre-là ne s'accorde guère avec tout ce que vous m'avez mandé en dernier Heu, mon intention est que vous deviez vous expliquer là-dessus, et je laisse à votre discrétion si vous trouverez convenable de vous en éclaircir avec les ministres russiens mêmes. Si je dois croire à vos relations, il est entré beaucoup d'esprit de parti dont ce ministre a paru toujours animé dans tout ce qu'il a dit sur ce sujet; il est pourtant fâcheux qu'un ministre d'une souveraine qui me fait donner de temps en temps toutes les assurances possibles de son amitié, s'explique d'une manière si contraire, seulement pour en imposer au public en faveur du parti saxon et autrichien.

Au reste, mon intention est que vous devez tâcher par tous les moyens possibles et convenables à disposer le général Lieven à prendre parti sous mes troupes, en lui offrant, si vous trouvez une occasion favorable à le faire convenablement, qu'outre un régiment et les appointements ordinaires d'un général, je voudrais bien lui accorder encore une pension de 6000 écus par an.

Federic.

Nach dem Concept.


1749. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Chambrier berichtet, Paris 26. Februar : d'Argenson hat ihm gesagt „qu'il lui revenait de plusieurs endroits que Votre Majesté était dans de grandes négociations avec l'Angleterre, mais qu'il ne pouvait pas le croire, dès que Votre Majesté n'en disait rien au Roi son maître.“

Berlin, 11. März 1745.

Der König befiehlt, Chambrier zu antworten, „wie er dem Comte d'Argenson, und zwar sonder einige Timidité zu zeigen, jedoch poliment antworten könnte, dass wenn Se. Königl. Majestät noch vor des Kaisers Tod das neue englische Ministerium tatonniren lassen, wohin dessen Absichten wegen eines künftigen Friedens und wegen der jetzigen Conjoncturen gingen, solches sowohl mit Vorbewusst des Königs von Frankreich geschehen sei und dieser Sr. Königl. Majestät solches selbst geschrieben und zu sondiren behebt hätten. Des Königs Majestät hätten m Engelland auch nicht anders als auf den Fuss sondiren lassen als wie es der König von Frankreich selbst ordonniret habe. Wobei dann diejenige Propositiones, so der Andrie wegen eines Generalfriedens in seiner Instruction gehabt und welche Ew. Excellenz bekannt wären, auf