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eine generale Art touchiret werden könnten. Es habe aber das englische Ministerium die Sache zwar nicht ganz rejetiret, aber doch auch sich zu nichts weiter herausgelassen, als dass es vor sich nichts thun könne, ohne sich mit seinen Alliirten darüber zu communiciren. Es sei also nichts geschehen, als was der König von Frankreich selbst haben wollen. Nachdem sei der Kaiser gestorben, welches die Sache sehr geändert habe.“

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


1750. AU ROI DE FRANCE A VERSAILLES.

Berlin, 13 mars 1745.

Monsieur mon Frère. Je profite du départ de M. de Courten pour marquer à Votre Majesté que je me mets demain en marche pour aller joindre mon armée et pour mettre la dernière main aux arrangements de la campagne. Je dois en même temps informer Votre Majesté que j'ai reçu des réponses ultérieures du ministre anglais sur les propositions que Votre Majesté paraissait agréer avant la mort de l'Empereur. Milord Harrington ne les a pas rejetées absolument, mais il a dit qu'il devait les communiquer à ses alliés avant que d'y répondre, et qu'il lui paraissait que la mort de l'Empereur faisait une altération considérable dans le plan de la paix dont je lui avais fait faire une ouverture, comme une idée qui ne venait que de moi. Il est sûr que l'on a formé à Londres le dessein de dissoudre la ligue de Francfort, et que pour cet effet les cours de Londres, de Vienne et de Saxe font tous leurs efforts chez l'électeur de Bavière et chez le landgrave de Hesse pour les mettre hors d'activité; l'on compte même si fort à Vienne sur l'électeur de Bavière que 10,000 hommes des Autrichiens qui étaient en quartier dans le Haut-Palatinat, ont ordre de se rendre aux frontières de la Silésie; et je ne sais si Votre Majesté est informée des armements considérables que fait la Russie et qui commencent à devenir sérieux. Toutes ces considérations, prises ensemble, m'ont obligé à faire un projet de campagne sage et mesuré, tel que je l'ai donné à M. de Courten.1

Dans le moment présent, toute l'Allemagne a les yeux tournés vers le corps que commande le maréchal de Maillebois, et il me semble que la fortune de cette armée décidera en grande partie du sort de l'Empire. D'ailleurs, je dois rendre le témoignage au chevalier Courten qu'il sert Votre Majesté avec un zèle et une intelligence infinis, et que j'ai lieu de me louer beaucoup de lui. Je suis avec tous les sentiments les plus distingués, Monsieur mon Frère, de Votre Majesté le bon frère

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.



1 Nr. I738.