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1766. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWTLS IN BERLIN.

Neisse, 30. März 1745.

Mein lieber Geheimer Etatsminister Graf von Podewils. Da des Generalfeldmarschalls Prinzen von Anhalt Durchlaucht von hier wieder zurückgehen und nächstens Dero ehemaliges Commando in der Mark etc. wieder übernehmen werden, so ist meine Intention, dass, wenn Sie nach Berlin kommen, Dir Deroselben von dem Zustande der sächsischen Affairen, und wie es sich unter uns jetzo verhält, alle ihm zu wissen nöthige Nachrichten und Information geben sollet. Ich bin etc.

F.

Nach der Ausfertigung.


1767. AU ROI DE FRANCE A VERSAILLES.

Neisse, 30 mars 1745.1

Monsieur mon Frère. J'ai différé, autant que je l'ai pu, de charger le sieur de Chambrier de la commission qu'il a ordre d'exécuter auprès de Votre Majesté, et Elle peut être assurée, vu les efforts énormes que la France fait pendant cette guerre, que j'ai eu toute la peine du monde à prendre ce parti; mais le besoin est devenu si pressant qu'il ne dépend plus de moi d'en éloigner le remède, et je dois avouer à Votre Majesté que j'ai besoin plus que jamais de Ses secours, sans lesquels je suis hors d'état de remplir mes engagements. La chose est très sérieuse, et je ne doute pas qu'en bon allié, Votre Majesté ne fasse l'effort que je Lui demande avec instance, d'autant plus que je puis L'assurer que je me vois absolument forcé à cette démarche. J'en conserverai toute la reconnaissance imaginable, étant à jamais, Monsieur mon Frère, de Votre Majesté le bon frère et allié

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


1768. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A BERLIN.

Neisse, 2 avril 1745.

Monsieur. J'ai reçu avec satisfaction votre lettre du 28 du mois dernier. Quant au moyen qu'on vous a indiqué pour mettre au plus tôt à la tête de l'armée bavaroise un général expérimenté, en confiant le Commandement de cette armée à mon maréchal de Schwerin,2 je suis obligé de vous dire qu'outre le besoin que j'ai actuellement moi-même de mes généraux, ledit maréchal vient de me mander, par une lettre du 24 du mois passé, qu'ayant commencé à se remettre un peu, il avait voulu essayer s'il pouvait se soutenir à cheval, mais que ce coup d'essai



1 Vergl. S. 91.

2 Vergl. S. 104 Anm. 3.