1856. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Camenz, ce 22, l'après-midi.

Mon cher Podewils. Comme je suppose que le prince de Conty pourrait avoir remporté une victoire sur les alliés, je vous ordonne d'informer Andrié que je ne veux point qu'il signe avant que d'en avoir reçu de nouveaux ordres de ma part. Si nous avons été obliges de plier sous nos infortunes, il faut savoir profiter également des ses avantages et en tirer tout le parti qu'il sera possible. Je vais expédier les mêmes ordres à Andrié à Hanovre, quitte à nous en tenir à notre ultimatum; si nous ne pouvons faire mieux, du moins il est à présumer que nous aurons des avantages quels qu'ils soient.

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L'affaire de Leuze a été plus considérable qu'elle ne l'a paru dans le commencement; ainsi, il est de la sagesse de profiter des conjonctures favorables, comme les Autrichiens ne le savent que trop de leur côté. Adieu, je suis avec bien d'estime votre fidèle ami

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.