1867. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Camp de Faulbrück, 30 mai 1745.

Mon cher Podewils. J'ai reçu votre courrier en me mettant en marche. Dans quelques jours nous aurons une affaire avec les ennemis, cela peut aller, au plus loin, au 4 ou 5 de juin. Si elle est bien décisive, je n'écouterai pas vos raisons et j'agirai en Saxe; si elle n'est pas, je serai plus modéré, et si elle est malheureuse, vos remontrances sont inutiles. C'est ce que je puis vous répondre. J'ai à présent tant de détails de ma besogne sur le corps que je vous prie de me dispenser de vous parler politique; nos armes vont décider de tout: c'est où je tourne à présent et mon bon sens et ce que je suis capable de raisonnement. Cela fini, nous aviserons à ce qu'il y aura à faire, mais ma fortune sera le baromètre de mes projets ultérieurs. Je vous promets, en attendant, les sauve-gardes pour votre beau-frère.180-2 Adieu. Donnezvous patience jusqu'à l'Ascension,180-3 et j'ai bonne espérance que vous aurez bonne nouvelle. Je suis votre fidèle ami

Federic.

L'armée est fort brillante et remplie de la meilleure volonté du monde, et d'une haine non pareille contre les Saxons.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.

<181>

180-2 Graf Schulenburg auf Lieberose in der Niederlausitz.

180-3 Das Himmelfahrtsfest war am 27. Mai gewesen; der König meint Pfingsten.