1903. AU CONSEILLER ANDRIÉ A HANOVRE.

Andrié berichtet, Hannover 27. Juni: „Je n'ai pu amener Harrington au point de se déboutonner le premier . . .; au contraire, ce secrétaire d'État m'a fort pressé pour savoir si je n'avais rien à lui dire par ordre de Votre Majesté; et, sur ce que je lui ai témoigné qu'il me paraissait que ce serait à lui de m'apprendre les idées de Sa Majesté Britannique dans la circonstance, vu la situation glorieuse dans laquelle Se trouvait présentement Votre Majesté, il m'a répondu qu'il n'aurait absolument rien à me dire ; que premièrement il ne fût informé qu'elles étaient les idées de Votre Majesté, et que tout ce que je lui avais déjà insinué là-dessus, aussi bien que ce que je venais de faire, ne portait à rien, à moins que je n'eusse ordre de lui parler au nom de Votre Majesté.“

Camp de Divetz, 8 juillet 1745.

La manière dont milord Harrington s'est expliqué envers vous, dans l'entretien que vous avez eu avec lui et dont vous me rendez compte par la relation que vous m'avez faite le 27 du juin dernier, me confirme tout-à-fait dans les soupçons que j'ai eus depuis assez de temps et dont je vous ai instruit par mes précédentes. N'ayant rien plus à espérer du ministère anglais par rapport à l'affaire de la paix, le meilleur sera que vous ne parliez plus de rien et attendiez votre rappel, que je vais vous envoyer dans peu. Et sur cela, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.