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2258. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Finckenstein berichtet, Stockholm 14. Juni: „J'étais convenu avec l'ambassadeur de France de parier aux principaux du parti pour les engager à se désister de leur premier plan,1 à se réunir en faveur du comte de Tessin et à éviter avec soin tout ce qui pourrait les diviser … J'ai pu m'apercevoir dans cette occasion que le crédit du comte de Tessin avait fort diminué dans son propre parti … Ils convinrent cependant avec nous que le principal objet était de l'emporter sur le parti opposé … Ils nous dirent en conséquence qu'ils continueraient à la vérité de travailler sur le premier plan, mais sans faire tort au comte de Tessin, et que, si à l'approche de la Diète ils voyaient les choses tant soit peu décidées en sa faveur, ils n'hésiteraient pas à se ranger de son côté … Si la chose réussit, comme je l'espère, ce sera un coup de foudre pour la cour de Russie.“

Potsdam, 24. Juni 1746.

Es muss ihm geantwortet werden, wie Mir däuchte, dass sie sich sehr blousirten, wenn sie auf den Grafen von Tessin so sehr beständen. Wenn dieser seinen Credit im Lande verringert hätte, so schiene es fast besser zu sein, dass der Ekeblad Marschall von der Diète würde, als dass man solchen rebutirte und zu sehr auf den Grafen Tessin bestünde.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


2259. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Chambrier berichtet, Paris 17. Juni, er habe dem Marquis d'Argenson bemerkt: „Que Votre Majesté n'avait nul prétexte ni raison légitime de menacer la Hollande; que, si Votre Majesté le faisait, Elle devait S'attendre que tous les préparatifs de la Russie Lui tomberaient sur les bras, et que cela ferait le second tome des embarras dans lesquels était Votre Majesté l'année passée, auxquels la France n'a pu porter aucun soulagement.“

Charlottenbourg, 28 juin 1746.

J'ai reçu la relation que vous m'avez faite le 17 de ce mois, et vous sais bon gré de la réponse très sensée et fort judicieuse que vous avez faite au marquis d'Argenson, lorsque celui-ci vous a voulu parler sur les inquiétudes qu'il prétend que je devrais donner aux Hollandais pour faciliter l'ouvrage de la paix avec la France, ou, pour le dire plus naturellement, que je leur doive tirer l'épine du pied pour me l'enfoncer; aussi devez-vous continuer à tenir le même langage, quoiqu'en vous servant toujours de termes fort honnêtes et très polis, aussi souvent que les ministres de France voudront revenir à la charge sur ce sujet-là. Au reste, je connais trop votre zèle pour mon service et votre fidélité pour que je doive douter un moment que vous ne redoubliez votre attention dans un moment si critique que le



1 Die Wahl des Landtagsmarschalls auf den Grafen Ekeblad zu lenken.