<127> aura eus avec lui. Au reste, j'ai ordonné de lui faire toutes les honnêtetés et politesses du monde, de lui offrir le Vorspann par mes pays, et de l'inviter même à venir me voir ici, si son temps et sa santé le lui permettent.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


2268. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Rheinsberg, ce 9 [juillet 1746].

J'ai reçu des dépêches de Mardefeld, celles de Klinggræffen, une lettre de Pollman, et toutes marquent un concert entre les cours de Russie, Vienne et Saxe, qu'ils ont intention d'augmenter par l'association de tous les Princes qu'ils pourront persuader à se joindre à leur conjuration. Il paraît que la paix générale est le signal où doit éclater leur fureur. Nous avons pour nous le bénéfice du temps, qui met une furieuse différence entre les projets et leur exécution, la mobilité des conjonctures, les mortalités, les révolutions etc. Nous avons pour nous les garanties que l'Angleterre et la cour de Vienne nous ont promises de l'Empire, et les garanties que nous devons obtenir de toutes les parties belligérantes à la paix générale. C'est donc le point important sur lequel je vous ordonne de travailler, de ne rien négliger pour obtenir à présent la garantie de l'Empire, et de travailler toujours tout doucement à avoir celle des autres puissances quand la paix générale se fera. C'est à Londres et à Vienne qu'il faut négocier ce premier article, et le second à la Haye, à Paris, à Madrid — et même du roi de Sardaigne, Danemark et Suède.

Voilà tout ce que je puis faire pour le présent; quant à l'avenir, chi a tempo a vita; pourvu que je gagne le printemps, alors j'aurai beaucoup gagné. Sur quoi, je prie Dieu qu'il vous ait dans sa sainte garde.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


2269. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils berichtet, Berlin 8. Juli: „Villiers me fit lire hier une lettre de M. Robinson à Vienne; j'y ai vu entre autres que ce ministre lui donne les assurances les plus fortes que l'Impératrice-Reine était fermement résolue de maintenir religieusement la dernière paix conclue avec Votre Majesté, et qu'Elle pouvait compter là-dessus; il ajoute qu'il a parlé au comte d'Ulfeld des armements et des grands préparatifs de guerre, et que ce

Rheinsberg, 9. Juli 1746.

Alles gut! Aber dieses seind nichts weiter als wie Worte, davon Ich so sicher bin wie von dem Vogel auf dem Dache. Die Herren englischen Ministres sollen Mir nur hübsch die Garantie des Reichs über den letzten Frieden und über Schlesien verschaffen, wozu sie laut