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2368. AU CONSEILLER ANDRIÉ A LONDRES.

Potsdam, 11 octobre 1746.

J'ai reçu à la fois les relations que vous m'avez faites en date du 27 et du 30 du septempre passé. Je suis bien satisfait d'apprendre que l'acte de garantie par l'Angleterre vient d'être expédié1 et muni de tout ce qu'il faut, et, après que l'échange en sera fait contre mon acte d'acceptation, vous me l'enverrez par la première ordinaire.

Vous devez faire usage à présent auprès de milord Harrington de tout ce qui vous a été ordonné par rapport aux chicaneries de la cour de Vienne envers moi.

Au surplus, vous ne devez laisser passer aucune occassion convenable pour insinuer à milord Harrington qu'on ne saurait pas m'envoyer de la part de l'Angleterre un ministre qui me serait plus agréable que le sieur Villiers, et que celui-ci serait toujours le très bien venu à son retour à ma cour.

Federic.

Nach dem Concept.


2369. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils übersendet, Berlin 12. October, die Abschrift eines Briefes des pfälzischen Reichstagsgesandten von Mensshengen an den Baron Beckers, wonach der russische Gesandte Graf Keyserlingk in Betreff der Reichsgarantie des dresdner Friedens und ihrer Verzögerung durch den wiener Hof zu Mensshengen gesagt hat: „On se trompe à Vienne, si l'on y croit que nous les assisterons dans des cas pareils, nos traités ne s'étendent pas jusqu'à soutenir des iniquités, les articles 8 et 9 du traité de Dresde sont clairs, et l'interprétation que la réponse du 14 août en veut faire,2 est forcée et fausse.“

Potsdam, 13. October 1746.

Recht gut. Es ist Mir recht lieb, dass Keyserlingk so vortheilhaft von uns gesprochen hat. Wenn er herkömmt, kann man suchen, ihn noch mehr zu gewinnen. Es ist Mir lieb, dass Ich seine Art zu denken weiss; so kann man vielleicht noch etwas fruchtbarliches mit ihm ausrichten.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


2370. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Potsdam, 14 octobre 1746.

Mon cher Podewils. Vous n'ignorez pas de combien des choses le nommé Ferber a chargé le secrétaire d'ambassade anglaise, Laurens; quoique je sache fort bien que de pareilles accusations d'un criminel ne suffisent pas pour pouvoir dénoncer à sa cour un homme comme celui-ci, mon intention est cependant que vous en deviez écrire au sieur Andrié



1 Vergl. S. 215 Anm. 1.

2 Vergl. S. 166 Anm. 3.