<22> vague, mais de la façon la plus positive, afin que j'y puisse tabler et m'en expliquer en conséquence avec l'Angleterre.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


2145. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Ammon berichtet, Haag 27. Januar: „Dans la crise où la République se trouve présentement, je pense, Sire, qu'il ne serait pas impossible de lui faire accepter la médiation de Votre Majesté, et en attendant qu'Elle me donne là-dessus Ses ordres, je prépare les voies et j'insinue aux Régents avec lesquels je suis le plus lié, que la situation de la République avec la France me paraissait égale à celle de deux amis brouillés auxquels il ne fallait qu'un ami commun pour les raccommoder.“

Berlin, 3. Februar 1746.

Die Sache wegen der Mediation ist noch nicht zu ihrer Reife. Inzwischen kann er doch davon, wo es sich schicket, sprechen, dass die Leute dorten nur eine Idée davon behalten.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


2146. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE EICHEL A BERLIN.

Mardefeld berichtet, Petersburg 18. Januar: „Les officiers des régiments qui devaient marcher d'ici ont eu ordre de vendre leurs chevaux, dont ils ne peuvent pas avoir la moitié de l'argent qu'ils avaient coûté, en sorte que les officiers ne crient pas mal contre celui qui est cause de la dépense qu'ils ont été obligés de faire inutilement. L'augmentation de la capitation fait encore murmurer davantage, de même que la levée inattendue des recrues, et l'on se plaint assez hautement que, dans le temps que tous les voisins sont en paix, l'on fasse sans nécessité et par ostentation des préparatifs de guerre coûteux qui n'aboutissent à rien. L'on m'a détaché plusieurs personnes pour me sonder si Votre Majesté avait dessein de Se venger de la démarche que la cour d'ici avait faite en envoyant des troupes en Courlande. Je leur ai répondu que je croyais pouvoir présumer avec fondement qu'une telle pensée ne Lui était point venue, étant persuadée de l'amitié inaltérable de l'Impératrice, et qu'elle n'avait jamais eu l'intention de L'offenser, sachant

[Berlin, 5 février 1746].

C'est donner à une mauvaise affaire une bonne tournure; il faut qu'il continue sur ce ton-là; peut-être que. le public, outré contre Bestushew, nous servira mieux que nous le pourrions faire nous-mêmes. S'il peut, sans se commettre, le culbuter, il n'en doit pas négliger l'occasion, car cet homme sera mon ennemi, tant qu'il sera en charge.

Pour moi, je ne traite point l'armement de la Russie en bagatelle; il doit approfondir à quel dessein tout cela se fait; on ne dépense pas de millions pour une simple ostentation; pourquoi toute cette artillerie, ces galères, et ce corps de troupes à Smolensko? Si tout cela va se rendre en effet aux endroits marqués, je ne puis plus