<235> l'affaire de la demande du roi de France de la Princesse, troisième fille du roi de Pologne, pour le Dauphin aura éclaté présentement à la cour où vous êtes, je suis extrêmement curieux de savoir l'impression que cette alliance aura fait sur celle-là; ce dont vous ne manquerez pas de m'instruire exactement, le plus tôt que vous le pourrez. Je serais bien aise, si vous pouviez mettre martel en tête aux ministres autrichiens sur cette alliance, en faisant semer adroitement des bruits, comme si ce n'était pas le mariage seul entre le Dauphin et la princesse de Pologne que la France avait en vue de faire, mais qu'il s'agissait de bien d'autres engagements qu'on avait pris préalablement entre ces deux cours. Il faudra cependant que vous vous preniez fort adroitement, pour disséminer ces bruits, et sans que vous y apparaissiez en aucune manière. D'ailleurs, vous tâcherez de votre mieux à apprendre ce que la cour où vous êtes pense de ce que je fais assez attendre le général Bernes, avant que de lui donner son audience. Au reste, je dois vous instruire que j'ai fait parler à milord Harrington des discours inconsidérés que le sieur Robinson vous a tenus au sujet de la garantie de l'Empire sur la paix de Dresde, et des sentiments trop partiaux que celui-ci a fait paraître à cet égard-là. Comme il est à croire que les insinuations que j'en ai fait faire à milord Harrington, attireront des reproches à Robinson, j'ai bien voulu vous en avertir, pour que vous preniez vos mesures là-dessus.

Federic.

Nach dem Concept.


2416. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 16. November 1746.

Des Königs Majestät haben wegen des einliegenden Postscripti von dem Herrn Andrié zur Resolution gegeben, wie derselbe sich wegen der darin enthaltenen Sache gegen Mylord Harrington übel expliciret und die Sache à travers angebracht haben müsse, maassen Höchstdieselbe nur gebeten hätten, den Secrétaire Laurens zu rappelliren, nicht aber denselben zu bestrafen; es würden Höchstdieselbe Sich gerne gefallen lassen, wenn der englische Hof denselben wieder anderwärtig employiren wollte; nur allein, da er sich so vieler widriger Sentiments gegen Se. Königl. Majestät äussern lassen, so wäre es Höchstderoselben nicht möglich, gegen solchen einiges Vertrauen weiter zu haben, und würden Sie allenfalls Sich genöthiget sehen, Dero Ministerio zu untersagen, von ihm nichts weiter anzunehmen, ob Sie sonsten schon weder Éclat oder Process, noch einiges dergleichen verlangeten.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.