<254> pour nous contenir les grands de Pologne qui sont de nos amis; car sur ce qui est du second article, d'entretenir les dissensions qui y règnent entre les familles, il nous mettrait à de trop grands frais pour que nous puissions y suffire. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


2446. AU CHAMBELLAN D'AMMON A LA HAYE.

Ammon berichtet, Haag 30. November, dass ihm zwei der einflussreichsten Regenten zehn Artikel als Grundlage für einen unter preussischer Vermittelung und Garantie abzuschliessenden Vergleich zwischen Holland und Frankreich mitgetheilt haben. Die wichtigsten Bestimmungen würden sein: Räumung der Barrierefestungen und der österreichischen Niederlande durch Frankreich; Besetzung dieser Festungen durch holländische, nicht durch österreichische oder andere Frankreich feindliche Truppen; Sequestration der Österreichischen Niederlande durch die Republik bis zum allgemeinen Frieden, unter Fernhaltung österreichischer Truppen;1 gute Dienste der Republik in London zum Zwecke der Wiederauslieferung des Cap Breton an Frankreich.

Berlin, 7 décembre 1746.

J'ai reçu la dépêche que vous m'avez envoyée par estafette, touchant les ouvertures confidentes que deux des principaux régents de l'État où vous êtes vous ont faites au sujet d'un accommodement particulier à faire entre la France et la République sous ma médiation et ma garantie. Après avoir mûrement réfléchi sur une affaire d'une si grande importance, je veux que vous deviez faire en mon nom à ces deux régents un compliment très obligeant et fort poli, en les assurant bien affectueusement de ma part combien j'étais sensible au témoignage de l'entière confiance qu'ils avaient bien voulu mettre en moi pour l'avantage de la République, dont les intérêts m'étaient toujours si chers, qu'il n'y avait ni prospérité ni bonheur que je ne souhaitais sincèrement à elle, et que je me montrerais en toutes les occasions son ami véritable. Mais sur ce qui était de ce qu'ils désiraient de moi en cette occasion-ci, je me voyais obligé à leur faire communiquer par vous les remarques suivantes, savoir qu'il y avait à observer:

Premièrement, que le projet d'accommodement qu'ils me proposaient n'était qu'une idée partie de personnes qui ne vous avaient parlé que de leur propre chef, à l'insu et sans aveu du Grand-Pensionnaire et des autres députés de l'État.

Qu'en second lieu je leur laissais considérer si la France voudra entrer dans leur projet, par lequel cette puissance serait obligée de se désister des avantages réels qu'elle avait eus par la guerre, et abandonner ainsi le certain pour l'incertain; que d'ailleurs la république de Hollande, ayant déjà fait à la France tout le mal qu'elle avait pu faire,



1 Vergl. zu diesem Punkte A. Beer, Holland und der österreichische Erbfolgekrieg; Archiv für österr. Geschichte XLVI, 362.