<281> sujet du livre qu'il a écrit sur le commerce,1 dont vous lui direz que je serais fort flatté s'il voulait bien m'en envoyer un exemplaire pour me servir d'instruction dans ces affaires-là. Voici la réponse que j'ai faite à la lettre du duc de Noailles au sujet de la nouvelle année que nous avons commencée.2

Federic.

Nach dem Concept.


2483. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A DRESDE.

Berlin, 4 janvier 1747.

J'ai bien reçu la dépêche que vous m'avez faite le 31 du mois dernier de décembre. Comme je vous ai déjà fait répondre sur les différentes matières qui y sont contenues, par mes ministres du département des affaires étrangères, je m'y réfère et n'ai cette fois-ci qu'à vous dire encore que le marquis de Volvire ne s'est point fait de la peine à dire ici que tous les desseins que les Français avaient eus sur la cour de Dresde, étaient autant qu'avortés, et que celle-ci ne dissimulait pas même le peu de cas qu'elle faisait de la France.

Federic.

Nach dem Concept.


2484. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Berlin, 4 janvier 1747.

Je viens de recevoir les dépêches que vous et le comte de Finckenstein m'avez faites en date des 20 et 23 décembre. Comme je compte à présent le comte de Finckenstein parti de Stockholm,3 je vous fais ma réponse à ses dépêches, ne doutant nullement que vous les lui communiquerez, si des circonstances particulières l'avaient encore retenu en Suède. Je suis fâché de la mort du comte de Gyllenborg. Cet événement, avec la fausse démarche que le comte Tessin vient de faire, me fait espérer fort peu sur le succès de l'alliance à faire avec la Suède. A vous dire en confidence ce que j'ai toujours pensé sur le comte Tessin, je ne l'ai jamais cru un grand génie pour les affaires; il a du savoir-vivre, il possède des manières du monde, mais quant aux autres qualités qu'il faut à un ministre, je ne lui en ai point trouvé, et je crois en conséquence que ceux qui veulent un autre ministre que lui, ont raison. J'approuve que le comte de Finckenstein s'est arrêté encore quelque temps à Stockholm, pour des raisons que je lui dirai moi-même



1 „Examen du livre intitulé Réflexions politiques sur les finances et le commerce par de Tott.“

2 Enthält nichts als die Erwiderung des Glückwunsches.

3 Finckenstein verliess Stockholm am 31. December 1746 und traf am 5. Februar 1747 in Berlin ein.