<299> so habe solches Ew. Excellenz auf allergnädigsten Befehl Sr. Königl. Majestät hierdurch schuldigst melden sollen.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


2506. AU SECRÉTAIRE WARENDORFF A SAINT-PÉTERSBOURG.

Berlin, 27 janvier 1747.

Vos dépêches du 10 de ce mois m'ont été rendues. Quoique les nouvelles qu'il y a sur les démonstrations guerrières du schah Nadir et de la Porte Ottomane, doivent causer de l'ombrage à la cour de Pétersbourg, je ne suis cependant pas bien persuadé que celle-ci en doive être inquiète jusqu'au point de prendre actuellement des mesures pour s'opposer aux entreprises que l'on pourrait former de la part des puissances susdites. D'ailleurs, on a de la peine à comprendre, par les raisons que vous dites vous-même, qu'il dût s'agir d'arrangements relatifs au secours à donner à l'Impératrice-Reine contre la France. Ainsi donc, je suis encore de l'opinion que c'est principalement la Diète présente de Suède et l'alliance entre celle-ci et moi qui est sur le tapis, et qui font le sujet des conférences entre le ministre et le feld-maréchal Lacy, ce que vous devez tâcher à pénétrer fort bien. En attendant, vous emploierez tout votre savoir-faire, quoique toujours sans affectation et sans que vous vous exposiez, pour tirer de sûres lumières du comte Woronzow sur ce que les mouvements dans la Livonie, avec tous les autres arrangements qu'on fait, en Courlande, en augmentant les magasins et en défendant la sortie des grains, peuvent avoir pour but, et s'ils sont relatifs à la Finlande ou à la Perse, ou à quelle autre entreprise ils peuvent aboutir — affaire que je vous recommande fort et qui m'importe extrêmement, quoique vous deviez vous y prendre avec toute la dextérité et tout le ménagement possibles. Au surplus, il me paraît, par tout ce que je vois, que le comte de Woronzow est trop timide pour entreprendre quelque chose sur son adversaire; du moins me paraît-il qu'il a manqué les moments de le faire, et que, le coup de la nièce du favori manqué,1 il sera bien difficile à présent d'en retrouver. On vient de me dire que le colonel des cadets Siegheim n'a aucun pouvoir et que tout doit



1 Vergl. S. 272.