<316> exactement.1 Au reste, je veux bien vous dire que tout ce que les Autrichiens ont de troupes en Provence ne va qu'à vingt cinq mille hommes — chose dont je suis instruit à n'en pouvoir pas douter.

Federic.

Nach dem Concept.


2526. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Potsdam, 7 février 1747.

J'ai appris avec plaisir, par la relation que vous m'avez faite le 28 du janvier passé, les découvertes que vous avez faites moyennant la connaissance que vous vous êtes acquise du prince d'Elbeuf. Tâchez d'en faire le meilleur usage que vous pourrez, et faites-lui autant de compliments de ma part que vous trouverez convenable. Cependant il faut que je vous dise encore qu'il y a ici des personnes qui prétendent de connaître ce Prince de fort près, et qui m'ont voulu assurer qu'il doit être d'un caractère très changeant et inquiet et qu'il n'agissait pas conséquemment. Ainsi donc, vous ferez bien d'aller en tâtonnant avec lui et d'être sur vos gardes pour ne lui dire plus que ce qu'on pourrait dire à tout le monde. En attendant, si vous le croyez capable et suffisant à pouvoir me gagner par son canal l'Empereur et le mettre dans mes intérêts, vous n'omettrez rien de ce qui y peut contribuer, puisqu'il me serait toujours fort intéressant, si je pouvais me concilier l'amitié et la confiance de l'Empereur. Je remets tout cela à votre prudence et savoir-faire.

Federic.

Nach dem Concept.


2527. AU SECRÉTAIRE WARENDORFF A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 10 février 1747.

J'ai reçu votre dépêche du 24 du janvier dernier. Malgré ce que vous croyez des fréquents envois de courriers entre les cours de Pétersbourg et de Dresde, vous ne laisserez pas de chercher à bien démêler ce qui en est le véritable objet. Quant à la note que le Grand-Chan-



1 Bereits am 30. Januar hatte Chambrier die ihm von dem französischen Ministerium mitgetheilte Abschrift der Convention nach Berlin abgehen lassen können. Die Convention wird erwähnt in der demnächst dem wiener Cabinet übergebenen und zugleich im Druck veröffentlichten preussischen Staatsschrift: „Sr. Königl. Majestät in Preussen Gegenantwort auf die von dem K. K. Ungarisch- und Böhmischen Hofe in der bekannten Reichsgarantiesache über den Dresdenschen Friedensschluss vor kurzem dem Königl. Preussischen Ministro Grafen von Podewils zu Wien ertheilte Antwort (vergl. S. 258 Anm. 2), sammt gründlicher Widerlegung und Beweis, dass die zwischen des weiland Römischen Kaisers Karls VI. Majestät und dem Königl. Preussischen Churhause im Jahr 1728 getroffene Allianz über die Garantie der Pragmatischen Sanction vorlängst erloschen sei. D. d. Berlin, 7. Februar 1747.“