<367>pendra de vous, pour me faire rendre ces deux gens, ce que je reconnaîtrais comme il faut. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Schwedischen Reichsarchiv zu Stockholm.


2605. AU CONSEILLER ANDRIÉ A LONDRES.

Potsdam, 18 avril 1747.

Les dépêches que vous m'avez faites en date du 4 et du 7 de ce mois, m'ont été rendues à la fois. Vous m'avez soutenu par vos dépêches précédentes que le ministère britannique ne donnerait jamais les mains à l'envoi d'un corps auxiliaire de 30,000 Russiens à la paie des Puissances maritimes; je viens de savoir cependant d'assez bonne main qu'un ministre autrichien a dit en confidence à un de ses amis intimes que rien n'était plus certain et plus décidé que la marche des troupes auxiliaires; il a donné en même temps clairement à entendre que c'était principalement à cet usage que le parlement d'Angleterre avait accordé à Sa Majesté Britannique la somme de 500,000 livres sterling sous le titre de pouvoir par là pousser vigoureusement la guerre et de remplir les traités faits et à faire avec les alliés du roi d'Angleterre. Comme vous pouvez comprendre aisément combien il m'importe d'être précisément éclaira de la dernière circonstance, vous devez tâcher de votre mieux à en démêler la vérité, sans vous laisser endormir par des assurances vagues et équivoques à ce sujet. Au surplus, vous devez remercier de ma part le lord Bolingbroke de l'attention qu'il veut bien me témoigner par l'envoi des deux petits lévriers anglais.

Federic.

Nach dem Concept.


2606. AU SECRÉTAIRE WARENDORFF A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 18 avril 1747.

J'ai reçu votre dépêche du 1er d'avril. Si les ennemis du Chancelier souhaitent que l'affaire de l'envoi du secours à. donner à la reine de Hongrie parvienne à sa maturité, ils trouveront peut-être bientôt de quoi être satisfaits, et je viens d'être averti d'assez bon lieu que rien ne doit être plus décidé que la marche des troupes russiennes. Il y a d'ailleurs des lettres de Londres qui marquent que la nation a accordé au roi d'Angleterre la somme de 500,000 livres sterling, pour le mettre en état de pousser vigoureusement la guerre et de remplir les traités faits ou à faire avec les alliés du roi d'Angleterre pour l'année présente. Cette somme me paraît un peu trop forte pour les besoins ordinaires du temps présent, s'il n'y avait quelque dessous des cartes, et l'on ne pourra pas s'imaginer facilement à quoi l'on l'emploierait sinon à un puissant secours de troupes russiennes qu'on en voudra soudoyer.