<397> été à Pétersbourg, et qu'il a tenu alors des propos si injurieux à mon sujet que je ne saurais pas voir de bon œil cet homme-là à Berlin. Vous tâcherez donc de votre mieux de faire changer la résolution qui a été actuellement prise, à ce que j'ai appris par des lettres de Breslau, d'envoyer cet homme à Berlin, en insinuant aux ministres, quoique avec douceur, que vous souhaitiez qu'on me dispensât d'un sujet dont vous saviez depuis longtemps combien je l'avais en haine, et que, pour mieux rétablir la bonne harmonie entre les deux cours, l'on choisirait au moins à ce poste un homme qui n'était pas aussi mal intentionné comme celui dont il est question. Au reste, je veux bien vous avertir que le traité d'alliance défensive entre moi et la Suède est sur le point d'être conclu.

Federic.

Nach dem Concept.


2651. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Berlin, 22. Mai 1747.

„Wegen der von dem Herrn Geheimen Rath von Rohd heut eingekommenen Relation vom 12. dieses haben Se. Königl. Majestät demselben zu antworten befohlen, wie Höchstdieselbe Sich sehr verwundern müssten, dass man wegen des Allianztractats schwedischerseits noch Conditiones machen wollte, da man solcherseits sehr froh sein sollte, dass man dadurch Se. Königl. Majestät zum Alliirten bekäme, maassen ihnen am besten bewusst sein müsste, was vor Événements das schwedische Reich sonsten zu gewärtigen gehabt hätte, welche jedoch durch diese Allianz hoffentlich gänzlich zerfallen würden, wohergegen Se. Königl. Majestät Deroseits Sich durch solche Allianz nicht sonderlich geholfen sähen“ …

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.


2652. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Berlin, 23 mai 1747.

Votre dépêche du 12 de ce mois m'a été rendue. La réponse que vous avez faite au marquis de Puyzieulx touchant la médiation dont je dois me charger pour le rétablissement de la paix,1 a toute mon approbation, et il est sûr que, malgré les fortes raisons que j'ai à souhaiter la paix, il y aura, par les circonstances du temps présent, des difficultés presque insurmontables pour pouvoir faire ce que la France désire de moi, par la grande répugnance que les cours de Londres et de Vienne font paraître encore de se prêter à ma médiation, et parceque je n'en puis parler avant qu'on ait vu le pli que les opérations de guerre feront prendre aux affaires. Cependant, dès que vous trouverez l'occasion de vous entretenir encore avec ce marquis à ce sujet, ou



1 Vergl. S. 351. 352.