<421> choses qui regardent proprement l'intérieur du royaume, je ne saurais m'en mêler directement.

Federic.

Nach dem Concept.


2684. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 27 juin 1747.

La dépêche que vous m'avez faite du 10 de ce mois, m'a été rendue. Je crois que vous ne vous trompez point dans les conjectures que vous faites à l'égard de la négociation entre la cour de Pétersbourg et celle de Londres, et je suis persuadé comme vous que le traité de subsides entre ces deux cours est sur le point de parvenir à sa perfection. On m'assure même que la cour de Londres, en envoyant l'ordre au lord Hyndford de signer ce traité, lui a en même temps fait parvenir l'acte de ratification, afin de l'échanger d'abord contre celui de la Russie. L'on dit, de plus, que, le ministère anglais ayant fait quelques changements au projet du traité, le comte de Tschernyschew s'était chargé de les faire agréer par sa cour, et que, regardant la chose comme faite, il avait déjà sollicité le payement du premier quartier des subsides. Vous continuerez d'être bien attentif sur le dénouement de l'affaire, afin de pouvoir m'en instruire exactement.

Federic.

Nach dem Concept.


2685. AU CONSEILLER ANDRIÉ A LONDRES.

Potsdam, 27 juin 1747.

La particularité que vous m'avez apprise, par le post-scriptum chiffré de la dépêche que vous m'avez faite du 16 de ce mois touchant la conversation que vous avez eue avec le sieur Doddington, m'a fait bien du plaisir, et j'ai été fort sensible à toutes les attentions que ce ministre a témoignées à mon égard, ce dont vous le pouvez assurer dans des termes fort obligeants, dès que l'occasion s'y offrira. J'hésite cependant de le nommer expressément dans quelque dépêche ostensible, par des raisons que vous concevrez bien lorsque vous réfléchirez sur la disposition où le roi d'Angleterre paraît être à mon égard dans le moment présent; ainsi donc vous devez prendre une autre tournure pour le mettre encore une fois au tapis; c'est que vous devez parler derechef à milord Chesterfield au sujet d'un ministre à envoyer à ma cour, et, quand celui-ci vous témoignera encore combien il était embarrassé de pouvoir trouver un sujet propre à m'être envoyé, vous lui répondrez que tout le monde était de l'opinion qu'un particulier se trouvait bien distingué, lorsque son souverain le choisit pour l'envoyer faire ses affaires à quelque cour étrangère; que l'embarras de trouver quelque