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fort et lui avait ordonné de faire de pressantes instances pour qu'il plût à Votre Majesté d'instruire et d'autoriser incessamment Son ministre en Suède de concourir à l'invitation de la France à l'accession du traité d'alliance sur le pied de partie contractante principale … puisque ce n'était qu'à cette condition-là que la France s'était engagée au payement des subsides pour dix ans, et qu'au défaut de cela elle ne voulait s'y obliger que pour trois années, ce qui ne suffisait point pour mettre la Suède à même de rétablir ses forces de mer et terre.“

„Rudenschöld nous a fait lire aussi des lettres de Stockholm où l'on lui marque de la surprise sur ce qu'on avait appris par les relations du baron de Hœpken, ministre de Suède à la cour de Danemark, que celui de Votre Majesté à Copenhague y avait fait à ceux de Danemark diverses insinuations relativement à l'alliance et aux conjonctures présentes.2 …Que sa cour était persuadée que Votre Majesté n'avait donné ces ordres, qu'à très bonne intention, mais qu'elle ne l'était pas moins de ce que toutes les insinuations et offres amiables qu'on prodigait aux Danois, au lieu de leur inspirer les sentiments qu'on souhaitait leur faire naître, produiraient un effet contraire et ne feraient que les rendre plus insolents et moins traitables.“

kannten soliden Ursachen1 nicht annehmen. Wollen sie in Schweden es vor sich thun, so muss Mir solches gefallen lassen; Ich vor Mein Theil aber refusire es ganz und gar und bleibe bei dem, so deshalb vorhin schon concertiret und verabredet worden, werde auch darunter nicht von Resolution changiren.

Man muss sie höflich bedeuten, sie könnten sich wohl einbilden, dass wir nichts thun würden, so zu ihrer Désavantage wäre oder ihnen préjudiciable sei. In den jetzigen Umständen, worin sie wären, glaubte Ich vielmehr, dass es ein Coup de parti sein würde, wenn man den dänischen Hof dahin bringen könnte, wiederum von der andern Partie gegen uns zu reviriren und mit uns in defensive Engagements zu treten.

Mündliche Resolutionen. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


2691. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.

Finckenstein berichtet, Petersburg 16. Juni: „Les dernières lettres de Suède ont enfin apporté la nouvelle de la signature de l'alliance entre Votre Majesté et la Suède … Il y a apparence qu'on sera d'autant plus consterné ici de cet événement qu'on s'était flatté que la déclaration au sujet des quarante galères3 empêcherait la conclusion du traité … L'ami important convient enfin lui-même que la négociation du traité de subsides entre la cour de Londres et celle de Russie

Potsdam, 4 juillet 1747.

Vos dépêches du 16 du mois passé de juin me sont bien parvenues, et ma satisfaction d'apprendre que mon alliance conclue avec la Suède n'a pas laissé de faire assez d'impression sur la cour de Pétersbourg, a été d'autant plus grande que j'ai toujours cru que, dès que le Chancelier apprendrait



1 Vergl. S. 251.

2 Vergl. S. 413.

3 Vergl. S. 400.