<43>gédier derechef, mon intention est que vous deviez tout faire pour pénétrer les trames secrètes que le Roi a faites contre moi par son favori Carteret, et toutes les circonstances du complot qu'on a fait apparemment avec les cours de Vienne, de Dresde et de Pétersbourg pour me faire de nouvelles querelles. Ce que je vous recommande le plus fortement et dont vous ne laisserez pas de me faire à son temps une relation secrète, mais bien détaillée.

Federic.

Dites tout ce que vous pouvez de plus obligeant de ma part au duc de Newcastle et à milord Harrington, et assurez-les que je serai bon Anglais, tant qu'ils seront tout-puissants et que Hanovre ne gouvernera pas Londres.

Nach dem Concept. Der Zusatz nach der eigenhändigen Aufzeichnung unter der chiffrirten Ausfertigung.


2170. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Potsdam, 11. März 1746.

Der König befiehlt, dem Grafen Finckenstein in Stockholm mitzutheilen, „wie Höchstdieselbe Sich sehr wunderten, dass die dortigen Ministres sich so servilement gegen die Russen betrügen. Es sollte daher gedachter Herr Graf Finckenstein gehöriger Orten insinuiren und ihnen zu Gemüthe führen, dass sie doch die Dignité des Königreichs Schweden nicht ganz vergessen und sich gleichsam zu Sclaven von einer auswärtigen Puissance machen möchten. Woferne es ihr Interesse nicht wäre, eine Alliance mit Sr. Königl. Majestät zu machen, so müsste man nicht dran denken; wäre aber von ihrem Interesse, sich mit Höchstderoselben zu alliiren, so wäre es eine servilische Dépendance, wenn man nicht zum Schluss schreiten wollte, sonder vorhero die Genehmhaltung von dem russischen Ministerio zu haben.“

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


2171. AU MINISTRE D'ÉTAT BARON DE MARDEFELD A SAINT - PÉTERSBOURG.

Potsdam, 12 mars 1746.

Les relations que vous m'avez faites le 25 du mois de février passé, et que le lieutenant Agarius m'a apportées, m'ont donné toute la satisfaction possible, tant par les éclaircissements que vous m'avez donnés sur les armements de la Russie, que par les autres détails que vous faites sur des circonstances bien intéressantes et curieuses, et dont je vous sais beaucoup de gré.

Comme les choses paraissaient être rétablies sur l'ancien pied, et que les inquiétudes que j'en ai eues, sont presque entièrement calmées, je ne trouve point convenable que vous fassiez des largesses de ma part,