<435> ceux de la cour de Londres. J'en suis si persuadé que, quand même les Hollandais perdront encore Mastricht, on voudra nonobstant de tout cela continuer la guerre et faire du moins encore une campagne.

Quant à l'affaire de la vente de mes domaines en Hollande, vous savez déjà les ordres que j'ai donnés au sieur Beck de ne s'en mêler plus en aucune manière, ce que je viens de lui confirmer encore par la poste d'aujourd'hui.

Federic.

Nach dem Concept.


2706. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.

Stettin, 14 juillet 1747.

La dépêche que vous m'avez faite du 27 de mois dernier de juin, m'est bien parvenue. J'approuve fort que vous ayez tâché à ôter de l'esprit du Vice-Chancelier tout soupçon qui lui aurait pu rester sur mon alliance faite avec la Suède, et que vous l'ayez mis au fait de toutes les circonstances de cette négociation. Au reste, je suis persuadé que vous avez bien jugé, par les précautions que le Vice-Chancelier a prises à ne vous répondre que d'une manière assez vague, lorsque vous l'avez mis sur la négociation du traité de subsides entre l'Angleterre et la Russie, que c'est une affaire faite et conclue, et l'officier russien Schiskin qui vient de passer mes États, allant en Hollande, aura été probablement le porteur de ce traité et de sa ratification.

Federic.

Nach dem Concept.


2707. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Charlottenbourg, 17 juillet 1747.

Comme la cour de Vienne s'obstine à refuser l'échange du colonel de Krummenau contre le Damitz,1 je trouve convenable de faire faire par mon ministre, le comte de Podewils, la déclaration formelle que de cette manière il ne faut pas s'attendre à l'élargissement du de Damitz. C'est ce dont vous instruirez le susdit ministre. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.



1 Krummenau war nach seinem Uebertritt aus österreichischen in preussische Kriegsdienste (vergl. Bd. IV, 124) im zweiten schlesischen Kriege gefangen genommen und bisher nicht ausgeliefert worden; im Repressalienwege wurde preussischerseits die Auslieferung des kriegsgefangenen österreichischen Capitäns Damitz, der früher aus dem preussischen Heere desertirt war, verweigert.