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seiner Brüder — gegen die Abtretung der dänischen Grafschaften Oldenburg und Delmenhorst.

voir de lui ce qu'il pense sur ces articles et de quelle manière on pourrait s'arranger à cet égard.

Federic.

Nach dem Concept.


2753. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A SAINT-TROND.

Berlin, 26 août 1747.

L'avis que vous m'avez donné, par la dépêche que vous m'avez faite en date du 18 de ce mois, du renouvellement du traité du roi de France avec le roi de Pologne1 et de la déclaration qu'on s'est fait donner par le sieur de Loss au nom du Roi son maître, m'a été des plus agréables. Dans les conjonctures présentes, c'est tout ce que le marquis de Puyzieulx a pu faire de plus avantageux pour le service du Roi son maître et pour ses vrais amis, afin de brider la Saxe pour que celle-ci ne se puisse engager, plus en avant qu'elle l'est, avec les ennemis et les envieux de la France.

Lorsque vous parlerez au marquis de Puyzieulx, vous devez lui dire, d'une façon comme si cela vous échappait, que j'avais fait communiquer en confidence [au marquis de Valory] certaine lettre qui m'était parvenue de Pétersbourg relativement aux intérêts de la France;2 que je ne savais pas s'il en ferait usage, mais que, s'il en faisait, je laisserais au discernement du marquis de Puyzieulx s'il la trouverait assez digne de son attention pour y réfléchir; qu'en attendant, j'avais fait cette communication au marquis de Valory uniquement par un principe d'amitié pure et constante pour la France, sans que je pensasse jamais à me mêler de leurs affaires pour ainsi dire domestiques.

Quant à la négociation avec le Danemark, pour le réconcilier avec la Suède, je viens de donner mes ordres à mon chargé d'affaires à Copenhague, le sieur Heusinger, qu'il doive se concerter sur tout ce qui regarde cette affaire avec le ministre de France, le sieur Lemaire, et qu'il n'y doit pas faire un pas sans s'être concerté préalablement avec lui. Je suis en peine de ce que l'on trouvera beaucoup de difficultés pour les ramener ensemble, puisque d'un côté l'on prétend trop, et que de l'autre l'on ne voudra se prêter à rien; cependant il me paraît que les conditions du Danemark seraient assez raisonnables, s'il n'y avait celle de la succession à la partie ducale de Holstein, et du troc qu'on propose de ce duché contre les comtés d'Oldenbourg et Delmenhorst, proposition qu'on ne fera jamais goûter au Prince, successeur à la couronne de Suède.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Der formelle Abschluss erfolgte erst am 6. September zu Tongres. Vergl. Die Geheimnisse des sächsischen Cabinets I, 190.

2 Betreffend die Ungeeignetheit des französischen Gesandten d'Aillon für den Posten in Petersburg. Vergl. Bd. III, 357.