<50> par conséquent j'étais obligé de lui déclarer tout net qu'on ne devrait point s'attendre à voir voler mes troupes au secours de la Flandre autrichienne.

Quant aux intérêts de l'Angleterre et de la succession y établie, je les aurai toujours fort à cœur et ne m'en éloignerai point; mais que je ne les confondrais jamais avec les intérêts de l'électorat d'Hanovre, ni avec ceux de la reine de Hongrie.

Vous ne manquerez pas de détailler tout cela à milord Harrington de la manière la plus convenable et dans des termes bien polis, qui ne sentent ni aigreur ni reproche, mais qui le convainquent plutôt de la façon cordiale dont je veux toujours agir avec lui, et qui le persuadent du cas infini que je fais de sa personne, de sa pénétration et de sa droiture.

Federic.

Nach dem Concept.


2180. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A DRESDE.

Potsdam, 31 mars 1746.

J'ai reçu la relation que vous avez faite à mes mains propres le 26 de ce mois. Ce que vous me mandez par rapport à la négociation des subsides avec les Puissances maritimes, qui, bien loin d'être parvenue à sa perfection, paraît être encore fort en l'air, ne m'a point déplu, et je vous saurais bon gré, si, sans vous commettre néanmoins et sans vous faire remarquer, vous pouviez contribuer sous main à ce que le ministre espagnol réussisse préférablement à d'autres dans sa négociation sur ce sujet-là.

Federic.

Nach dem Concept.


2181. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 31. März 1746.

Des Königs Majestät haben mir befohlen, Ew. Excellenz zu melden, dass Höchstdieselbe von der letzteren Relation des Herrn von Mardefeld de dato des 15. dieses sehr zufrieden wären und nunmehro erwarteten, was die Insinuationes des Lord Hyndford (welchem der Herr von Mardefeld ein gracieuses Compliment machen könnte) vor einen Effect auf das russische Ministerium thun und wie dieses sich hierauf betragen würde; welches Ew. Excellenz gedachtem Herrn von Mardefeld darauf antworten, vor das übrige aber denselben auf das fordersamste instruiren möchten, dass er alle Tractate quaestionis1 mit dem Lord Hyndford dem russischen Hofe communiciren und übergeben möchte.



1 Die Convention von Hannover und die Friedensverträge von Dresden.