<506> dahin, dass Sie alsdann alles thäten, um Dero Declaration zu souteniren; in gegenwärtigem Fall aber ginge solches vieler bereits genug bekannter Ursachen wegen nicht an. Dieses glaubten inzwischen Se. Königl. Majestät, dass, wenn der Kanzler Bestushew es dahin poussirte, dass das russische Corps wirklich marschirte, alsdann das Mécontentement der Nation und des Cleri so weit gehen dörfte, dass derselbe gestürzet würde. Uebrigens sei noch zu consideriren, dass, wenn das russische Corps noch wirklich marschiren würde, solches seinen Marsch nicht anders als zu Lande thun werde; wegen der grossen Entlegenheit nun könnte solches unter fünf Monat Zeit nicht an den Orten seiner Destination kommen; auf einem solchen langen Marsch mit einem solchen Corps wäre ein Abgang durch Krankheiten, Marode und Deserteurs von wenigstens 10,000 Mann, ohne dergleichen es nicht abgehen könnte“ …

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.


2809. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A SAINT-HUBERTSBOURG.

Potsdam, 20 octobre 1747.

J'ai bien reçu votre dépêche du 14 de ce mois. Il y a des lettres arrivées ici de Leipzig, et des marchands qui en sont de retour de la dernière foire ont assuré unanimement, que l'Obersteueramt, après avoir renvoyé d'un jour à l'autre ceux qui en avaient des billets comptables, avait à la fin déclaré, le 11 de ce mois, qu'il ne saurait pas payer ces billets, et que la consternation en avait été générale. Je serais donc bien aise que vous m'apprissiez exactement ce qui en est, et si effectivement le Steuerami a cessé de payer les capitaux qu'il doit, de même que les intérêts. Mais ce que je souhaiterais surtout de savoir, c'est l'effet que ce sursis de payement pourra faire sur le commerce de Saxe, si la foire de Leipzig et les manufactures et fabriques de Saxe en souffriront, et si les revenus ordinaires du roi de Pologne en perdront, en ce que les États de la Saxe ne pourront plus fournir les mêmes contributions que jusqu'ici, ou si, au bout du compte, le roi de Pologne se soucierait peu d'une banqueroute de la Steuer, et que malgré cela les États seront obligés de lui payer la somme ordinaire des tailles et des impôts.

Au surplus, comme la cour de Vienne a été depuis peu dans une négociation fort secrète avec l'Espagne, même à l'insu de l'Angleterre, qui en a été extrêmement scandalisée dès qu'elle s'en est aperçue, je veux bien vous communiquer les particularités qui m'en sont revenues de bon lieu, et sur lesquelles vous pouvez faire entièrement fond. C'est le baron de Bartenstein qui a fait un projet d'accommodement entre la cour de Vienne et celle d'Espagne, moyennant lequel on a voulu faire un établissement en Italie à l'infant Don Philippe aux dépens du roi de Sardaigne. Quelque peu vraisemblable que ce plan ait paru, il n'est