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sprechen und denselben desfalls durch einige vague und generale Insinuationes sondiren.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


2832. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 11 novembre 1747.

J'ai reçu la dépêche que vous m'avez faite du 24 du mois dernier d'octobre. Les brouilleries survenues entre le Chancelier et le sieur Tscherkassow n'auront guère de suites; car du caractère que je connais notre ami important, sa timidité naturelle ne lui permettra jamais de profiter des fautes de son antagoniste. Je ne veux point décider absolument que la marche du corps de troupes de 30,000 Russes aura lieu; cependant, puisque le Chancelier est tout-à-fait vendu aux Autrichiens et aux Anglais, je crois pouvoir présumer avec raison qu'il sera obligé de faire marcher ce corps de troupes quand et là où la cour de Vienne le voudra avoir. Ce qui m'étonne cependant, c'est qu'en Pologne on ignore jusqu'ici que la cour de Pétersbourg ait fait des réquisitions pour cette marche; et le comte de Bestushew à Dresde, à qui l'ambassadeur de France avait parlé sur la marche de ces troupes, lui a répondu qu'il ne la croyait pas prochaine, sa cour ayant plus d'une considération à faire là-dessus, dont celle pour moi n'était pas la moindre. Cependant tout cela ne me prouve rien encore.

Federic.

Nach dem Concept.


2833. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Potsdam, 11 novembre 1747.

La dépêche que vous m'avez faite le 30 d'octobre passé,1 m'a été bien rendue. Je profiterai sûrement des bons avis que vous m'avez donnés par rapport au mémoire que le marquis de Puyzieulx vous a envoyé et que le marquis de Valory m'avait déjà remis. Je ne doute pas que mes ministres du département des affaires étrangères ne vous aient déjà instruit sur tout ce qui s'est passé ici à cet égard, et de la manière dont je me suis expliqué sur cette affaire; mais s'il y a moyen que j'en puisse convenir avec la France, je ne ferai rien là-dessus avec elle avant qu'elle n'ait fait avec moi un traité de commerce par où mes sujets commerçants avec elle soient, du moins, traités aussi favorablement que ceux des Villes Anséatiques.

Les longs et fréquents entretiens du comte de Loss ne doivent pas vous embarrasser; si sa cour le fait travailler encore à séparer celle de France de moi, c'est principalement parcequ'elle souhaite ardemment d'être nommée, aussi, médiatrice de la paix générale. Elle s'en donne



1 Vergl. S. 520.