<532> trop la République pour vouloir l'entretenir dans de fausses espérances de mon assistance contre la France dans la guerre présente, et que pour rien au monde je ne me départirais de l'exacte neutralité à laquelle je m'étais engagé par le traité de Dresde, quoique d'ailleurs je fusse toujours prêt à employer mes bons offices et même ma médiation pour la pacification générale, dès que la République, après s'en être concertée avec Sa Majesté Britannique, m'aurait communiqué cordialement leur inclination sincère pour la paix, et les conditions auxquelles ils étaient prêts d'y donner les mains. Et sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


2848. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Potsdam, 26 novembre 1747.

Je suis persuadé que les nouveaux chipotages en Angleterre avec l'émissaire d'Espagne qui y est arrivé avec des propositions de paix, selon ce que vous m'avez appris par votre dépêche du 15 de ce mois, aboutiront à aussi peu de chose que le congrès qu'on va ouvrir à Aixla-Chapelle, et que la paix ne se fera point cette année-ci. Si la cour de Vienne est si boutonnée par rapport à l'affaire de la marche du secours russien, c'est apparemment puisqu'elle sait que cette affaire est encore indécise, et qu'on y voudra voir plus clair avant que d'en parler publiquement, et je viens d'apprendre que, malgré que le chancelier Bestushew travaille avec toute la vivacité possible pour que cette marche vienne à sa consistance, et que le ministre d'Angleterre à la cour de Pétersbourg, lord Hyndford, ait offert trois millions de roubles en subsides, cependant il y a un parti assez puissant dans le sénat de Russie qui fait les oppositions les plus fortes contre cette marche et qui tâche d'en dissuader entièrement l'impératrice de Russie; ainsi qu'il est encore incertain si cette affaire parviendra à sa maturité ou non.

Federic.

Nach dem Concept.


2849. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Chambrier berichtet, Paris 17. November: „Quelques soins que je puisse prendre ici pour remplir les vues que Votre Majesté S'est proposées, en manifestant par Son édit du 1er septembre dernier les bénéfices et les avantages que Votre Majesté accordera aux familles aisées des pays étrangers qui s'établiront dans les Etats de Votre Majesté, je ne pourrai jamais espérer de servir utilement Votre

Potsdam, 27. November 1747.

Das gehet jetzo nicht an. Wir haben in so langer Zeit keine Capelle dorten gehabt; wenn man jetzt damit den Anfang machen wollte, so würde es viel Aufsehens geben und als eine Capucinade angesehen werden. Wir haben ohne-