<535> ce serait pour moi une satisfaction particulière de l'obliger, si j'y pouvais jamais trouver l'occasion.

Federic.

Nach dem Concept.


2852. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 28 novembre 1747.

Quelques bonnes que puissent être les conjectures que vous faites, dans votre dépêche du 11 de ce mois, que votre chiffre ordinaire ne soit point intercepté, je ne m'y fie pas tout-à-fait, et pour ne pas rester dans de grands inconvénients, j'aimerai toujours mieux de vous envoyer un autre chiffre, auquel on travaille déjà et qu'on fera partir le plus tôt le mieux par quelque courrier. Quoiqu'il soit assez difficile d'approfondir si quelqu'un a mis des sommes dans les fonds publics en Angleterre, surtout lorsqu'il les y a placées sous un nom supposé, cependant, pour obliger l'ami important,1 je donnerai mes ordres à ce que l'on en fasse secrètement toutes les perquisitions possibles, et vous informerai à son temps de ce que l'on en aura pu constater.

Je ne doute plus que la négociation sur la marche des 30,000 Russes ne doive parvenir à sa maturité; je crois néanmoins que la marche des troupes n'aura lieu avant le 15 du janvier, puisque le Chancelier sera obligé d'attendre le moment où il pourra arracher le consentement de sa souveraine, sans lui laisser le temps d'y réfléchir. Au surplus, je suis fort curieux de savoir les articles dont on conviendra dans ce traité, et les avantages qu'on y stipulera pour la Russie. S'il n'y en a d'autres que le subside de trois millions que Hyndford a offert, je les compte pour très peu considérables, puisqu'il faudra autant pour faire vivre et subsister ces troupes hors de Russie.

Federic.

Nach dem Concept.


2853. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 30. November 1747.

Ew. Excellenz habe hierdurch melden sollen, wie des Königs Majestät allergnädigst wollen, dass dem Baron Chambrier auf dessen letztere Relation vom 20. dieses mit der nächsten Post dahin geantwortet werden soll, dass, so viel den Gedanken anlangete, welchen der Comte de Saint-Séverin gehabt, Se. Königl. Majestät gar nicht entgegen wären, sondern wohl zufrieden sein wollten, dass nach seiner, des Comte Saint-Séverin Idée, es sei der Chevalier Courten oder wen man sonsten



1 Woronzow hatte die Vermuthung ausgesprochen, dass Bestushew die beträchtlichen Summen, die er von fremden Mächten beziehe, in England anlege, und wünschte etwas sicheres darüber in Erfahrung zu bringen.