<537> der Michell von der Aversion dès englischen Ministerii vor eine auswärtige Friedensmediation gemeldet, solches sollte dem Baron Chambrier communiciret und solchem dabei die Tour gegeben werden, als hätten Se. Königl. Majestät dieses zur Antwort bekommen, als Dieselbe ganz von weitem das englische Ministerium über eine Mediation sondiren lassen,1 wovon er, der p. Chambrier, alsdann gute Usage machen sollte. Was den Marsch der 30,000 Russen beträfe, so zweifelten Se. Königl. Majestät nicht, dass solcher zu Stande kommen würde, wenn die Engelländer das dagegen verlangete Geld absolument geben wollten. So viel die Vergütung des Schadens anlangete, welchen die englischen Truppen in der Herrschaft Montfort gethan, so sollte er die Resolution darauf erwarten; woferne man aber solche Vergütigung refusirte, so sollte er, jedoch nur auf diesen Fall, dem Lord Chesterfield adroitement insinuiren, dass, weil man den gethanen Schaden nicht vergüten wollte, so würden Se. Königl. Majestät suchen müssen, Sich deshalb auf die Gelder, so wegen der schlesischen Hypotheken noch zu bezahlen wären, zu dedommagiren.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


2856. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.

Finckenstein berichtet, Petersburg 18. November: „M. de Wulwfenstjerna s'était flatté de pouvoir assoupir l'affaire de l'audience demandée par le comte de Barck.2 et il avait même déjà trouvé moyen de faire goûter ses idées à la cour de Suède; mais le Chancelier, toujours animé contre les Suédois, vient de déranger tout ce projet par une résolution de sa cour au sujet de cette même affaire, qu'il a fait intimer à Wulwfenstjerna. Cette pièce surpasse en impolitesse, j'ose même dire en grossièreté, toutes celles que Korff a remises en Suède … Wulwfenstjerna m'a demandé conseil dans la crise où il se trouve, et je le lui ai donné avec la franchise que méritait la confiance qu'il m'a témoignée. Je crois qu'il a pris le parti le plus sage, pour ne pas compromettre les deux cours, qui est celui de représenter au ministère que, l'audience du comte Barck n'ayant pas eu lieu, et l'affaire n'étant pas censée parvenue à la connaissance de l'Impératrice, il ne saurait recevoir une réponse ministériale, avant que d'avoir demandé les ordres de sa cour.“

Potsdam, 5 décembre 1747.

Les dépêches que vous m'avez faites du 18 du novembre passé, m'ont été bien rendues. Le conseil que vous avez suppédité au sieur Wulwfenstjerna au sujet de l'écrit insolent que le chancelier Bestushew lui a fait remettre, a été fort bon. Si ledit sieur Wulwfenstjerna avait envoyé cette pièce en Suède pendant que la Diète y est encore assemblée, elle n'aurait pas laissé que d'y causer une grande fermentation et aurait occasionné des éclats qui auraient pu commettre les deux cours; ainsi, le moyen dont ce ministre s'est avisé là-dessus, a été des plus sages, et comme c'est uniquement le chancelier Bestushew qui est la cause de toute cette grande animosité de la cour de Russie contre la Suède, j'estime que de la



1 Vergl. S. 512.

2 Vergl. S. 501 Anm. 1.