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2865. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Berlin, 12. December 1747.

Des Königs Majestät haben befohlen, wie dem p. Heusinger auf dessen unter dem 5. dieses erstattete Relation geantwortet werden solle, dass er dem p. von Schulin sagen könne, wie es unsere Schuld gar nicht wäre, wenn die Negociation en question1 ausgekommen sei, da bekannter Maassen wir jetzo fast gar keine Liaisons mit dem russischen Hofe hätten und Dero Minister zu Petersburg die dortigen kaum spräche; ob es aus Engelland gekommen sei, könnte Se. Königl. Majestät nicht wissen, aber auch kaum glauben; er, der Heusinger, sollte indess dem von Schulin adroitement zu verstehen geben, wir sähen es als eine Défaite ihrerseits an, weil sie nicht Lust zu haben schienen, in die Negociation weiter zu entriren. Ueberhaupt aber wären Se. Königl. Majestät des Sentiments, dass man demohnerachtet diese Negociation nicht fallen lassen, sondern solche weiter zu continuiren suchen müsste, um den dänischen Hof zum wenigsten damit zu amusiren und abzuhalten, dass er nicht zu sehr in die gegenseitigen Engagements entrire.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


2866. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.

Berlin, 16 décembre 1747.

Je n'ai rien à ajouter au contenu du rescrit que vous recevrez à la suite de celle-ci du département des affaires étrangères2 en réponse à votre dépêche du 28 du novembre passé, sinon que, malgré que la négociation sur la marche des 30,000 Russes tire en longueur, par les demandes exorbitantes que la cour de Russie y fait, je suis cependant, moi, toujours du sentiment qu'elle parviendra à sa maturité et que la marche se fera à peu près au mi-janvier ou une couple de semaines après. Outre les considérations que je vous ai faites savoir à ce sujet, l'argent d'Angleterre est un trop grand appât pour cette cour, dans la situation où elle est par rapport à ses finances, pour qu'elle le dût refuser, et comme elle a fait d'ailleurs, cette année-ci, une augmentation de ses troupes, sans savoir de quoi l'entretenir de ses propres fonds, il faudra de deux choses l'une, ou qu'elle congédiât cette augmentation, ou qu'elle accepte les subides que les Puissances maritimes lui offrent à l'égard d'un secours de troupes, afin de soutenir l'ostentation qu'elle a voulu faire par ladite augmentation.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. S. 413 und öfter.

2 Betrifft die Verstimmung der Holländer über den langsamen Gang der Verhandlungen mit Russland, sowie die Beziehungen Sachsens zu Russland.